Ce dimanche 28 juin, une initiative citoyenne baptisée par ses organisateurs « Stop Bolsonaro » entend élever au rang mondial la contestation contre le président néofasciste brésilien, Jair Bolsonaro.
Au Brésil et dans le monde entier, il s’agit d’exiger dans la rue et sur Twitter avec le hashtag #StopBolsonaroMundial, la destitution d’un président à l’élection contestée et dont la gestion sanitaire de l’épidémie de coronavirus est volontairement inexistante. Qualifiée de « petite grippe » par le président brésilien, la Covid-19 a déjà fait plus de 55 000 victimes dans le pays et touché plus d’un million de personnes. Le Brésil représente à lui seul plus de la moitié de la centaine de milliers de morts que dénombrent l’Amérique latine et la Caraïbe, et est le second pays le plus touché au monde après les États-Unis de Donald Trump.
Face à la pandémie, Bolsonaro laisse ainsi mourir son peuple. Au-delà de la gestion sanitaire, c’est la politique générale du président qui sera contestée ce dimanche partout à travers le monde, et en particulier sa politique raciste et discriminatoire envers les plus pauvres et les minorités, et dont les relants fascisants ne sont plus à démontrer suite aux menaces répétées d’auto-putsch militaire. Plus de 50 villes de 19 pays différents ont déjà rejoint l’action mondiale prévue pour demain.
International mobilisation against Bolsonaro
This Sunday, June 28th, a citizens’ initiative called « Stop Bolsonaro » by the organizers intends to export to international level the contestation against the Brazilian neofascist president, Jair Bolsonaro.
The initiative, started from Brazil and expanded around the world, aims to dismiss the president through street and Twitter protests with the hashtag #StopBolsonaroMundial. Won in very controversial and disputed elections, he was in the absent subscribers in the management of the coronavirus epidemic. Considered as “the little flu » by the Brazilian president, the Covid-19 has already claimed more than 55,000 lives in the country and affected more than a million people. Brazil alone accounts for more than half of the hundreds of thousands of deaths in Latin America and the Caribbean, and is the second most affected country in the world after Donald Trump’s United States.
Bolsonaro lets his people facing death in front of the pandemic. Beyond his health management failure, it is the general policy of the president that will be denied this Sunday all over the world. Particularly, racism and discrimination towards poor people and minorities. After what is being seen from repeated threats of military self-coup, hints of fascism raised to the surface. More than 50 cities from 19 different countries have already joined the global action planned for tomorrow.