Selon le site d’information algérien « Bejaia News », Karim Khima, président de l’association pour la protection de la nature « ARDH » et activiste du « hirak » vient d’être convoqué par la police judiciaire sans notification de motif.
L’infatigable militant écologiste Karim Khima risque fort d’être auditionné sur ses activités liées au hirak et probablement sur son opposition à l’abattage d’arbres et la construction d’un complexe immobilier privé de 36 logements sur des vestiges historiques situés boulevard Bouaouina. Il avait participé la semaine du 20 mai à un rassemblement pour la préservation du site historique. 13 associations et l’ordre des architectes s’opposent à ce projet immobilier antiécologique et anticulturel.
Pour le site d’information, il s’agit d’un convocation judiciaire pour impressionner et décourager les militants : « Décidément la pouvoir est déterminé à poursuivre sa démarche harcèlement à l’encontre des activistes, en profitant de la trêve sanitaire décrétée unilatéralement par le hirak ».