La nouvelle est digne de l’époque de la guerre froide ! L’Union européenne s’en prend à douze députés vénézuéliens pour avoir voté la levée de l’immunité parlementaire de Juan Guaido.
Il y a parmi eux le Président de l’Assemblée nationale, Luis Parra, qui avait été porté à cette fonction par des députés « chavistes » et par des députés de droite qui refusaient le coup d’État de Juan Guaido.
Les sanctions de l’Union européenne, adoptées lundi 29 juin, contre de hauts responsables du gouvernement vénézuélien et des membres de l’opposition, comprennent le gel des avoirs et l’interdiction d’entrée sur les terres communautaires pour ces personnes.
La réponse du Président Nicolas Maduro est diplomatique : l’ambassadrice de l’UE à Caracas, Isabel Brilhante Pedrosa, a été expulsée.
L’Union européenne et la France ont choisi de soutenir un putschiste, réputé narcotrafiquant, Juan Guaido contre toutes les forces politiques vénézuéliennes y compris la droite anti-maduro qui refuse la violation du droit et les sanctions contre le peuple vénézuélien.
Des révélations récentes du Wall Street Journal rapportent que Leopoldo López (qui avait orchestré le détournement d’un hélicoptère de l’armée et avait tiré sur un ministère) a étudié 6 propositions de putsch organisé par des mercenaires avant que la firme Silvercorp signe le contrat avec son subordonné Juan Guaido pour mener l’incursion paramilitaire et le coup d’État au Venezuela en mai 2020. Selon le WSJ, les discussions se seraient tenues au sein de l’ambassade espagnole à Caracas.
Ces révélations et les sanctions européennes tendent à corroborer l’hypothèse selon laquelle les pays européens, notamment la France et l’Espagne, utilisent leur représentation diplomatique pour servir les coups de force de Juan Guaido et de Leopoldo Lopez au Venezuela.