Le Canada qui présentait sa candidature pour un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies a été écarté au profit de la Norvège et de l’Irlande.
Le gouvernement de Justin Trudeau qui présentait une feuille de route axée sur la « diplomatie féministe » -à l’instar de la Suède- n’a pas réussi à convaincre une majorité de pays de la communauté internationale. Ces derniers préférant les programmes de ses concurrents axés sur l’aide au développement et le maintien de la paix. Au delà de ces propositions, la Communauté internationale a sanctionné une politique étrangère inféodée aux États-Unis. Une diplomatie fort peu indépendante qui est pourtant montré en exemple par le système médiatique internationale. Preuve une fois de plus qu’un gouffre existe entre le réel et son interprétation par les médias dominants.
Rappelons que le 18 octobre 2019, malgré une intense campagne médiatico-diplomatique, le Venezuela avait réussi à remporter une majorité de suffrages des 193 pays de l’ONU pour un siège au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Le président vénézuélien Nicolas Maduro semble, aujourd’hui, moins isolé diplomatiquement que son homologue canadien. Le Canada entretient une politique particulièrement agressive contre le Venezuela.