Lundi 19 juillet 2021, Jean-Luc Mélenchon était en déplacement au Burkina Faso. Il était accompagné de Mathilde Panot, vice-présidente du groupe parlementaire de la France insoumise et de Bastien Lachaud, député de Seine-Saint-Denis. À la suite de son entretien avec le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, M. Alassane Bala Sakandé, le président du groupe parlementaire insoumis a répondu à plusieurs questions de journalistes lors d’un point presse.
Lundi 19 juillet 2021, Jean-Luc Mélenchon était en déplacement au Burkina Faso. Il était accompagné de Mathilde Panot, vice-présidente du groupe parlementaire de la France insoumise et de Bastien Lachaud, député de Seine-Saint-Denis. À la suite de son entretien avec le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, M. Alassane Bala Sakandé, le président du groupe parlementaire insoumis a répondu à plusieurs questions de journalistes lors d’un point presse.
Il a tout d’abord évoqué la crise sanitaire qui présente des particularités entre les différents pays. Il a rappelé qu’on ne pouvait pas gouverner sans un consentement des populations et qu’il fallait trouver des solutions qui permettent de mobiliser tout le monde, notamment en matière sanitaire.
Il a expliqué qu’il devrait écourter son déplacement au Burkina Faso pour participer aux débats à l’Assemblée nationale sur le Pass sanitaire qui commencent ce mercredi 21 juillet 2021. Jean-Luc Mélenchon a précisé sa position à ce sujet puisque cela risque de poser question dans de nombreux pays. Il a rappelé que le Pass sanitaire était inapplicable dans les faits et participait simplement du contrôle permanent de la population.
Le président du groupe parlementaire LFI a indiqué qu’il avait également échangé avec M. Alassane Bala Sakandé sur le thème de la sécurité. Il a rappelé que la question du financement des groupes armés était primordiale pour demander des comptes à ceux qui payent. Il a dit partager la position du Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso sur la sécurité et le fait que chacun des peuples doit déployer par lui-même les moyens de résistance à l’agression puisque c’est cette résistance qui est la plus efficace et que toutes les autres méthodes ont échouées.
Pour finir, Jean-Luc Mélenchon a évoqué le cas du Mali, pays voisin du Burkina Faso, où la France est toujours présente militairement. Il a demandé à consulter le peuple malien sur cette présence qui pose question et qui devra prendre fin tôt ou tard. Il a donc appelé à trouver une solution rapidement à ce sujet.