Cristina Fernández de Kirchner (présidente Argentine de 2007 à 2015 et vice-présidente depuis 2019), par l’intermédiaire de ses avocats, a fait une présentation judiciaire devant le Tribunal civil et commercial fédéral pour demander une expertise informatique urgente contre Google, comme preuve préalable.
Le 17 mai 2020 à 00h20, le journal Clarín a publié une note numérique indiquant que le moteur de recherche Google avait placé une légende offensante à l’endroit où la position de Cristina Fernández de Kirchner devrait apparaître. En effet, au lieu de décrire la position institutionnelle de « vice-présidente de la nation », la légende de “Ladrona de la Nación” (Voleuse de la nation) est apparue de manière malveillante et diffamatoire.
Le procès vise également à soulever une question complexe et profonde, typique de notre époque : existe-t-il une forme de défense pour les personnes qui sont victimes de ce type d’action perpétrée par un géant de l’informatique comme Google ? Lorsque les mensonges et les calomnies sont lancées sur les réseaux sociaux, leur circulation n’a pas de limites, ne peut être arrêtée et les dommages causés aux victimes semblent incalculables.
Ce texte a été publié sur Zin Tv, média international associatif belge.