Evo Morales, le Président bolivien, a bien été victime d’un coup d’État,et son élection pour un quatrième mandat en octobre 2019 était honnête.
Le New York Times révèle que des chercheurs ont pu avoir accès aux données électorales et ont ainsi démontré que l’argument de l’Organisation des États américains (sous contrôle nord-américain et dont le Mexique – entre autres – conteste l’indépendance), selon lequel Evo Morales aurait obtenu des scores anormalement élevés, est « erroné » :
« Or, une étude de chercheurs indépendants, utilisant des données obtenues par le New York Times auprès des autorités électorales boliviennes, a révélé que l’analyse statistique de l’Organisation des États américains était elle-même erronée.
New York Times
La conclusion selon laquelle la part du vote de M. Morales a explosé de manière inexplicable lors des derniers tours de scrutin reposait sur des données incorrectes et des techniques statistiques inappropriées, ont constaté les chercheurs »
Le journaliste français, Paul Moreira, reconnu pour ses enquêtes sans concession, s’indigne du peu de réactions en France :