Dans un communiqué publié par l’Elysée le 3 novembre 2021, Emmanuel Macron a annoncé avoir déjeuné avec Ivan Duque, le président colombien d’extrême droite qui chaque jour dans son pays massacre des opposants politiques et des journalistes.
Emmanuel Macron a tenu à « saluer un ami de la France, des valeurs démocratiques, un ami de la paix et du développement économique, de l’ambition climatique et digitale dans son pays et toute la région ».
Rappelons à Emmanuel Macron que son « ami » tue des opposants politiques et des journalistes, depuis le soulèvement populaire qui a débuté le 28 avril 2021 dans toute la Colombie. Une révolte initialement survenue en opposition à la réforme fiscale agressive de Ivan Duque, qui s’était rapidement transformé en un mouvement général de contestation anti-gouvernemental : le peuple a revendiqué des mesures concernant la santé, la lutte contre la précarité, le respect de l’accord de paix, et ont exigé que les militants sociaux et les opposants politiques soient protégés, rappelant ainsi au monde entier la multiplication du nombre d’assassinats et de massacres : 41 massacres ont eu lieu dans le pays, tuant 210 personnes (selon les chiffres de Ideas para la paz en septembre 2020) depuis l’arrivée de Ivan Duque au pouvoir en 2018.
Un chiffre qui a explosé suite à la répression sanglante exercée contre le peuple, qui s’est soulevé pour exiger des mesures pour mieux vivre et pour la paix. Des vidéos avaient surgi sur internet dans lesquelles on voyait la police colombienne incendier des maisons afin de faire sortir les militants de chez eux dans le but de les arrêter ou de les tuer. Les Colombiens avaient appelé au secours : Ivan Duque massacre son peuple.
Et Emmanuel Macron parle de ce président qui assassine comme d’un « ami de la démocratie et de la paix »…
Heureusement, des voix se soulèvent à gauche en France, pour protester contre cet entretien, comme celle de Jean-Luc Mélenchon :
Ne l’oublions jamais : Ivan Duque est un fasciste.