900 000 Rohingyas sont réfugiés dans des camps au Bangladesh, près de la frontière avec la Birmanie. Un nouvel incendie, le sixième depuis le début de l’année, a ravagé l’un de ces lieux où les réfugiés sont parqués depuis des années sans perspectives de sortie.
400 abris dégradés ou détruits, 2 500 personnes désormais sans logements et une infrastructure inadaptée pour les accueillir. La situation ne cesse de se dégrader au Bangladesh où 900 000 réfugiés rohingyas sont logés dans des abris temporaires dans le sud-est du pays. Au camp de réfugiés de Cox’s Bazar, un incendie mortel a de nouveau contribué à la précarité qui imprègne ces lieux sans perspectives. Le corps d’un enfant de 4 ans a été retrouvé et plusieurs enfants sont toujours portés disparus.
Cet incendie est le sixième dans ces camps de réfugiés depuis le début de l’année 2022 et met la lumière sur les conditions de vie difficiles auxquels les Rohingyas sont confrontés, plusieurs années après leur arrivée. Le Norwegian Refugee Council signale que les réfugiés sont coincés loin de toutes solutions durables, sans aucune possibilité de sortir de la situation, dans l’indifférence générale. Par ailleurs, ces incendies contribuent à alimenter les peurs dans les camps de réfugiés qui craignent de nouveaux départs de feux. Cette population marginalisée a déjà des difficultés à surmonter les conséquences psychiques et physiques de la persécution de l’autre côté de la frontière.