Devant la volonté de Guaido de mettre le pays à feu et à sang, l’ancien candidat d’opposition à la présidence Henrique Capriles Radonski a envoyé trois émissaires au département d’État des USA pour les supplier de mettre fin à l’opération Guaido.
De nombreux opposants constatent que la radicalité du Gang de Guaido augmente au fur et à mesure que sa popularité s’effondre. Pour ces politiciens, les liens avérés du Gang de Guaido avec les cartels de la drogue, avec le terrorisme international, et le crime organisé constituent un véritable handicap pour prendre le pouvoir. Cette faction de l’opposition entend reprendre le chemin des urnes, avec l’aval d’un nouveau Conseil National Électoral. Cette proposition avait été faite par le Psuv et le président Maduro.
Guaido s’est opposé radicalement à cette option démocratique. Il sait qu’une défaite électorale – annoncée par les sondages et son impopularité – sonnerait le glas de leur opération.
La défection du parti Primero Justicia à l’opération des États-Unis de changement de régime au Venezuela (Opération Guaido) va dans la voie de la stabilité institutionnelle, de la démocratie, et de la résolution des problèmes concrets des vénézuéliens. Elle s’inscrit contre la guerre qui ravagerait le Venezuela. C’est pour cela qu’elle s’est vu administrer une fin de non recevoir à Washington et a trouvé porte close en Europe.