Le Devoir relaye dans un article le fruit des tractations en France évoquant ce moment historique pour la vie politique française. Il voit l’union comme une bonne nouvelle pour la gauche.
La France insoumise (LFI), Europe Écologie – Les Verts (EELV), le Parti communiste (PC) et le Parti socialiste (PS) devraient se présenter sous une bannière commune aux élections législatives. Un rassemblement décisif qui pourra selon le quotidien québécois, assurer la présence d’un bloc de gauche à l’Assemblée nationale alors que l’objectif affiché est d’obtenir une majorité. Il souligne par ailleurs que LFI, qui s’est appuyé pendant les négociations sur le score important de 22 % obtenu par Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, a accordé à ses futurs partenaires la possibilité de former des groupes parlementaires à l’Assemblée. Un geste noble pour des partis laminés par l’échéance électorale du mois dernier.
Si des dissensions existent vis-à-vis de cet accord, principalement au Parti socialiste, Le Devoir note qu’une jeune génération d’élus y est favorable. L’opposition socialiste est ainsi constituée de « barons », figures politiques d’un autre temps qui perçoivent cet accord comme une trahison aux valeurs du parti. Le quotidien rappelle également que la création de cette Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) est une revanche pour Jean-Luc Mélenchon, longtemps tenu à la marge de la scène politique. Le programme qu’il a porté à la présidentielle constitue en effet un socle important de ce qui sera défendu à l’Assemblée nationale une fois l’élection passée.