L’ampleur de la pollution plastique dans le monde ne cesse d’augmenter. Les microparticules de plastique sont désormais omniprésentes dans les organismes vivants. Une nouvelle étude du Royaume-Uni révèle ainsi la présence de microplastiques enfouis dans les poumons de personnes en apparente bonne santé.
C’est une découverte scientifique qui révèle l’ampleur d’un phénomène aux conséquences encore difficile à apprécier. Des chercheurs au Royaume-Uni ont identifié la présence de particules de microplastiques dans les poumons de personnes vivantes, sur le point d’être opérées, tel que le relève The Guardian. Cette avancée scientifique est surprenante au vu de la taille et de l’emplacement de ces particules. Celles-ci ont en effet été retrouvé dans des parties de l’organe vital où l’air est déjà filtré et où de telles particules ne devraient pouvoir passer.
Les conséquences que font peser ces particules sur les conditions de vie ne sont pas connues pour le moment, et des études complémentaires sont nécessaires. Le prix sanitaire de ce plastique pourrait toutefois être conséquent, d’autant plus que ces microparticules ne s’arrêtent pas aux seuls poumons. Le corps ingère en effet une certaine quantité qui reste dans l’organisme : au mois de mars, ces mêmes particules avaient ainsi été identifiées dans du sang humain.
Plus largement, c’est toute la question de la pollution plastique qui doit être soulevée avec des conséquences à l’échelle planétaire. Les océans constituent l’un des écosystèmes les plus à risque avec la présence de plastique identifiée dans des poissons pêchés. D’ici 2050, il devrait y avoir plus de plastique que de poissons dans la mer. Désormais, les particules de microplastique est désormais retrouvé sur toute la planète, sans distinction, à mesure que le plastique se désagrège. Cette cohabitation permanente avec la matière pourrait ainsi à terme dégrader les cellules humaines et avoir des conséquences concrètes sur les générations futures.