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L'analyste international Marcelo Brignoni analyse les événements récents au Venezuela, au Nicaragua, en Haïti et à Cuba, et soutient que l'Amérique latine est géopolitiquement obligée, si elle veut préserver ou étendre ses démocraties, d'envisager des relations étrangères multipolaires autonomes, loin de l'obéissance aux États-Unis et de l'alignement sur l'OEA.
L'hispano-péruvien et prix Nobel de littérature 2010 Mario Vargas Llosa, a, en une dizaine d'années, radicalement changé d'avis sur Keiko Fujimori, la fille d'Alberto Fujimori, l'ancien président du Pérou contre qui l'écrivain avait fait campagne en 1990. Après sa défaite et celle de l'aristocratie face à l'extrême droite incarnée par Fujimori, Vargas Llosa, alors exilé en Espagne, avait toujours gardé une rancune particulière à l'égard de son concurrent puis de sa fille Keiko Fujimori, candidate en 2011 et que l'écrivain avait farouchement combattu. Celle qu'il présentait à l'époque comme "une catastrophe pour le Pérou", serait "un moindre mal" en 2021 face à Pedro Castillo, candidat de la gauche radicale. De communiste à libéral, Vargas Llosa a opéré un glissement, en dix ans, "du néolibéralisme au néofascisme", qui en réalité en dit long sur l'époque, celle du déclin du libéralisme politique qui déploie pour conserver son projet déjà mort toute sa force et toute sa violence. Nous avons traduit en français un article issu du site Cuba Debate qui explique bien de quoi Vargas Llosa est le symptôme... celui d'un monde qui tarde à mourir.
Le Sommet Social de l’Union européenne, qui a réuni les chefs d’État et de gouvernement à Porto les 7 et 8 mai dernier, était censé marquer un "tournant social" pour l'Union européenne, dans un contexte de profonde crise dans tout le continent. Il n’en est sorti que des mots creux et aucun engagement concret, visiblement la seule chose dont l’UE est capable en matière de social, alors même que la crise sanitaire nous montre plus que jamais l'innocuité des dogmes du marché et de la concurrence sur lesquels reposent ses politiques.
Le 21 avril dernier, l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs Actuelles publiait une tribune signée par d’anciens généraux à la retraite. Une lettre ouverte au gouvernement dans laquelle ils justifient explicitement la menace d’une intervention armée dans une « guerre civile » contre les « hordes de banlieue ». Le Rassemblement national les a immédiatement soutenus et encouragés. En novembre 2020 en Espagne, 73 commandants de l’armée à la retraite ont signé une lettre au roi, le mettant en garde contre la « détérioration » de l’Espagne et « le gouvernement social-communiste qui assure la décomposition de l’unité nationale ». Une tribune dans laquelle ils avaient ouvertement assumé le discours et la terminologie utilisés par le parti d’extrême droite Vox. Nous vous proposons une analyse d’un fait politique : après les expériences désastreuses aux Etats-Unis (Trump), au Brésil (Bolsonaro), en Inde (Modi), l’Europe est menacée.
Ce projet de compétition fermée porté par 12 des plus riches clubs de football européens a disparu aussi vite qu’il est arrivé. Entre fronde des supporters, réactions de présidents de clubs et dégoûts de nombreux joueurs, tout a basculé quand les dirigeants de Chelsea ont cédé face à la pression populaire, entraînant le départ des 11 autres dissidents avec eux. Un fiasco que beaucoup expliquent par « la lutte contre le foot-business » et « pour les valeurs inhérentes au sport le plus populaire du monde ». Mais que se cache-t-il vraiment derrière toute cette histoire de Superleague ?
Les plus gros pollueurs de la planète ont participé au sommet virtuel organisé par Joe Biden le 22 avril 2021, lors de la Journée de la Terre. L’occasion pour le président de redorer l’image des États-Unis à l’international afin de restaurer l’hégémonie du pays après les années Trump. Un sommet auquel a participé Emmanuel Macron, avec d’autres chefs d’Etat qui bafouent les droits de l’homme dans leur pays et qui n’ont jamais mis en place une seule mesure écologique. Un sommet pour le climat, entre hypocrisie et greenwashing impérialiste…
Entre septembre 2014 et janvier 2015, près de 1 050 combattants kurdes ont trouvé la mort pendant la bataille de Kobané. Près de 200 000 civils ont été déplacés. Ce court métrage constitue une manière originale d'aborder une lutte contemporaine, en mettant en lumière l'engagement d'une jeune fille kurde qui décide de prendre les armes pour les siens.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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