Cet article fait partie du dossier En temps de pandémie

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Sous le masque du Coronavirus

Les épidémies sont de vieilles compagnes de l’Histoire humaine. Elles ont toutes été le résultat de la mondialisation, c’est-à-dire du fait que, si loin que l’on remonte dans le temps, les êtres humains se sont toujours déplacés et ils ont donc transporté avec eux d’un endroit vers l’autre les microbes auxquels ils avaient eux-mêmes survécu. On connaît le terrible impact des maladies transportées par les conquistadors sur le monde des Indiens d’Amérique. Il explique aussi comment les populations nomades de tous les continents ont pu être exterminées par les sédentaires survivants des maladies qu’ils avaient contractées.

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Sanders, Mélenchon, Ocasio-Cortez… 300 parlementaires écrivent au FMI et à la banque mondiale pour annuler la dette

300 parlementaires du monde entier ont envoyé ce mercredi 13 mai 2020 une lettre au FMI et à la banque mondiale pour l’annulation de la dette. Nous reproduisons ci-dessous l’article et la lettre (traduit de l’anglais) publiés sur le site internet du Sénateur américain Bernie Sanders.

Parmi les principaux signataires, citons Ricardo Monreal, leader de la majorité au Sénat mexicain, Golriz Ghahraman, députée du Parti vert en Nouvelle-Zélande, Jean-Luc Mélenchon, député français, Adam Bandt, leader des Verts australiens, Ofer Cassif, Aida Touma-Sliman et Ayman Odeh, membres de la Knesset israélienne, Maya Fernandez Allende, petite-fille de Salvador Allende, et le sénateur colombien Gustavo Petro. Sanders et Omar ont également été rejoints par les législateurs américains démocrates sénateur Dick Durbin (Ill.), et représentants Chuy García (Ill.), Grijalva (Ariz.), Jayapal (Wash.), Lee (Calif.), Norton (D.C.), Ocasio-Cortez (N.Y.), Pocan (Wis.), Pressley (Mass.), Rush (Ill.), et Tlaib (Mich.).

Le sénateur Bernie Sanders (Ind., VT) et la députée Ilhan Omar (Dem., Minn) mènent une liste de plus de 300 législateurs internationaux de plus d’une vingtaine de pays qui signent une lettre adressée aujourd’hui aux dirigeants de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), appelant les institutions financières internationales à annuler la dette des pays à faible revenu en réponse à la crise mondiale COVID-19 et à fournir un soutien financier important pour éviter un effondrement de l’économie mondiale.

« Cette crise nous montre que nous devons agir en tant que communauté mondiale – nous sommes vraiment tous dans le même bateau. Cela signifie qu’il faut protéger les plus vulnérables d’entre nous », a déclaré M. Sanders. « Face à une terrible pandémie et à une récession mondiale, nous ne pouvons pas laisser les pays pauvres dépenser les fonds qui devraient être consacrés à protéger la santé et la sécurité de leurs populations pour rembourser des dettes insoutenables. Nous ne pouvons pas permettre que ces pays soient privés des ressources dont ils ont besoin pour acheter de la nourriture, des médicaments, des équipements de protection et du matériel médical. Les mesures que propose notre coalition internationale de législateurs ne sont pas radicales. C’est le moins que ces institutions financières puissent faire pour empêcher une augmentation inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menacent des centaines de millions de personnes. »

« Il s’agit d’une crise économique et de santé publique mondiale comme nous n’en avons jamais vu de notre vivant », a déclaré la députée Omar. « En tant que communauté mondiale, nous devons saisir cette opportunité pour soulager ceux qui souffrent en annulant la dette des nations qui n’en ont pas les moyens. En tant que premier contributeur au FMI et force motrice de la création de la Banque mondiale, les États-Unis devraient prendre la tête de cet effort. C’est avec humilité que je constate le large soutien dont bénéficie cette politique sur les six continents, y compris de la part d’anciens chefs d’État. Nous sommes tous connectés au niveau mondial et devons agir collectivement pour nous sortir de cette crise. »

Les Nations unies prévoient que la crise du coronavirus pourrait accroître la pauvreté mondiale d’un demi-milliard de personnes, soit 8 % de la population humaine globale. Le Programme alimentaire mondial estime que le nombre de personnes au bord de la famine à cause de la crise économique mondiale pourrait doubler, passant de 135 millions à 265 millions, en raison de la pandémie. Dans le même temps, les pays en développement ont une dette extérieure d’environ 11 billions de dollars, dont 3,9 billions de dollars au titre du service de la dette cette année. Soixante-quatre pays paient actuellement davantage pour le service de la dette que pour les soins de santé.

« La suspension temporaire et le report de la dette ne suffiront pas à aider ces pays à donner la priorité à la gestion rapide et durable de la crise actuelle, » a écrit la coalition de législateurs, exhortant les dirigeants de la Banque mondiale et du FMI à prendre plutôt « des mesures fortes afin de fournir un vaste programme d’allègement de la dette et d’aide financière à tous les pays pauvres les plus exposés aux coûts humains dévastateurs et aux dommages économiques durables de la COVID-19. » Cela inclut le déploiement de « billions de dollars » en liquidités mondiales – connus sous le nom de droits de tirage spéciaux, qui sont coûteux – pour « éviter une augmentation majeure de la pauvreté, de la faim et des maladies. »


Lettre adressée au FMI et à la Banque mondiale

Washington, D.C. 20433
Kristalina Georgieva
Le Fonds monétaire international 700 19th Street, N.W. Washington, D.C. 20431

Cher président Malpass et directrice générale Georgieva :

13 mai 2020

Des membres de parlements du monde entier écrivent pour demander la remise totale de la dette des pays de l’Association internationale de développement (AID) par toutes les grandes institutions financières internationales (IFI) pendant cette crise mondiale de COVID-19.

Nous sommes heureux de constater que le Groupe de la Banque mondiale (GBM) et le Fonds monétaire international (FMI) ont déjà pris des mesures pour mettre en œuvre l’allègement de la dette et sa suspension pour les pays les plus pauvres du monde. La récente annonce par le FMI d’un financement temporaire d’allègement de la dette pour 25 pays membres est une évolution encourageante, mais un soutien beaucoup plus généralisé et à long terme reste nécessaire.

C’est pourquoi nous appelons tous les dirigeants du G-20, par l’intermédiaire de ces IFI, à soutenir l’annulation des obligations de la dette détenues par tous les pays de l’AID pendant cette pandémie sans précédent. La suspension temporaire et le report de la dette ne suffiront pas à aider ces pays à donner pleinement la priorité à une gestion rapide et durable de la crise actuelle. Les communautés vulnérables qui n’ont pas les ressources et les privilèges nécessaires pour mettre en oeuvre des mesures de santé publique adéquates seront finalement confrontées de manière disproportionnée au fardeau du coronavirus. Un tel préjudice signifie que les chaînes d’approvisionnement mondiales, les marchés financiers et les autres échanges interconnectés continueront d’être perturbés et déstabilisés.

Nous vous demandons également de soutenir une émission importante de droits de tirage spéciaux (DTS) afin de fournir aux pays en développement un soutien financier urgent. La crise économique déclenchée par la pandémie s’annonce bien plus dévastatrice que la crise financière mondiale de 2009, lorsque les DTS ont été déployés pour la dernière fois. Nous sommes d’accord avec l’estimation « fourchette basse » de la directrice générale Georgieva, à savoir 2,5 billions de dollars pour les besoins financiers actuels des pays en développement. Une émission de DTS de l’ordre de plusieurs billions de dollars sera nécessaire pour éviter une augmentation importante de la pauvreté, de la faim et des maladies.

Par conséquent, non seulement nous avons le devoir humanitaire d’aider les pays pétitionnaires et qui sont dans le besoin, mais nous avons également un intérêt commun et direct à soutenir une aide globale pour une reprise et une résilience efficaces. En tant que communauté internationale collaborative, nous ne pourrons commencer à surmonter cette pandémie qu’une fois qu’elle aura pris fin pour tout le monde.

Pour ces raisons, nous demandons instamment au GBM et au GMI de prendre des mesures fortes afin de fournir un vaste programme d’allègement de la dette et d’aide financière à tous les pays pauvres les plus exposés aux coûts humains dévastateurs et aux dommages économiques durables de la COVID-19. Nous vous demandons de travailler avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux concernés à fournir une réponse dans un délai maximum de 15 jours après réception de cette lettre.

C’est dans notre intérêt commun en matière de santé publique, de sécurité et d’économie que nous nous réunissons et agissons avec audace pour aider les nations les plus vulnérables d’entre nous. Nous sommes prêts à travailler avec vous et à soutenir des solutions immédiates et à long terme afin de garantir que les pays fragiles et démunis reçoivent la flexibilité et les conseils dont ils ont besoin pour prévenir des crises humanitaires, protéger la santé publique et promouvoir la stabilité mondiale pendant cette crise et bien après qu’elle soit terminée pour les nations riches.

Signé : Bernard Sanders, Sénateur des États-Unis d’Amérique et Ilhan Omar, Membre du Congrès des États-Unis d’Amérique

Sanders, Omar Lead 300+ Global Lawmakers in Call to Protect Developing Countries from Economic Ruin

WASHINGTON, May 13 — Sen. Bernie Sanders (I-Vt.) and Rep. Ilhan Omar (D-Minn.) led more than 300 international lawmakers across two dozen countries in a letter to the leadership of the World Bank and the International Monetary Fund (IMF) today, calling on the international financial institutions to cancel low-incomecountries’ debt in response to the global COVID-19 crisis and provide a major infusion of financial support to avert a global economic meltdown. 

“What this crisis shows us is that we have got to act as a global community—we truly are all in this together. That means protecting the most vulnerable amongst us,” said Sanders. “In the face of a horrific pandemic and a worldwide recession, we cannot allow poor countries to dedicate money that should be going towards protecting the health and safety of their people to pay off unsustainable debts. We cannot allow these countries to be deprived of the resources they need to purchase food, medicine, protective gear, and medical equipment. The steps that our international coalition of lawmakers is proposing are not radical. It is the very least that these financial institutions should do to prevent an unimaginable increase in poverty, hunger, and disease that threatens hundreds of millions of people.”

“This is a global economic and public health crisis unlike any we have seen in our lifetimes,” said Rep. Omar. “We as a global community must seize this opportunity to get relief to those who are suffering by cancelling debt for nations who cannot afford it. As the largest contributor to the IMF and the leading force behind the establishment of the World Bank, the United States should take the lead in this effort. I am humbled by the broad show of support for this policy on all six continents—including former heads of state. We are all globally connected and must act as a collective to get us out of this crisis.”

The UN predicts that coronavirus crisis could increase global poverty by as much as half a billion people—8% of the total human population. The World Food Programme estimates that the number of people pushed to the brink of starvation due to the global economic crisis could double, to 265 million from 135 million, as a result of the pandemic. Meanwhile, developing countries hold roughly $11 trillion in external debt, with $3.9 trillion of debt service due this year. Sixty-four countries currently pay more on debt servicing than on health care.

“The temporary suspension and deferment of debt will not be sufficient to help these countries fully prioritize the prompt and sustainable management of the crisis at hand,” the coalition of lawmakers wrote, urging the heads of the World Bank and IMF to instead “take strong leadership to provide extensive debt relief and financial assistance for all impoverished nations most at risk of the devastating human costs and the long-lasting economic injuries of COVID-19.” This includes the deployment of “trillions of dollars” in global liquidity—known as Special Drawing Rights, which are costless—to “avert major increases in poverty, hunger and disease.”

Lawmakers involved in the initiative span the ideological spectrum, from progressive UK Member of Parliament Jeremy Corbyn to Argentine lawmaker Carlos Menem, who, as President of Argentina, enacted austerity measures in the 1980s and 1990s.

Notable signers include Ricardo Monreal, Senate majority leader in Mexico; Golriz Ghahraman, Green Party MP in New Zealand; French assemblyman Jean-Luc Mélénchon; Adam Bandt, leader of the Australian Greens; Israeli Knesset members Ofer Cassif, Aida Touma-Sliman, and Ayman Odeh; Maya Fernandez Allende, granddaughter of Salvador Allende; and Colombian Senator Gustavo Petro. Sanders and Omar were also joined by domestic lawmakers U.S. Senator Dick Durbin (D-Ill.), and Representatives Chuy García (D-Ill.), Grijalva (D-Ariz.), Jayapal (D-Wash.), Lee (D-Calif.), Norton (D-D.C.), Ocasio-Cortez (D-N.Y.), Pocan (D-Wis.), Pressley (D-Mass.), Rush (D-Ill.), and Tlaib (D-Mich.).

The letter

Dear President Malpass and Managing Director Georgieva:

Members of Parliaments across the world are writing to request extensive debt forgiveness for International Development Association (IDA) countries by all major international financial institutions (IFIs) during this global COVID-19 crisis.

We are pleased to see that the World Bank Group (WBG) and International Monetary Fund (IMF) have already taken steps to implement debt relief and suspension for the world’s poorest countries. The recent IMF announcement of temporary debt relief funding for 25 member countries is an encouraging development but much more widespread and long term support is still needed.

That is why we call on all G-20 leaders through these IFIs to support the cancellation of debt obligations held by all IDA countries during this unprecedented pandemic. The temporary suspension and deferment of debt will not be sufficient to help these countries fully prioritize the prompt and sustainable management of the crisis at hand. The vulnerable communities that lack the resources and privileges to adopt adequate public health measures will ultimately face the disproportionate burden of coronavirus. Such harm means that global supply chains, financial markets, and other interconnected exchanges will continue to be disrupted and destabilized.

We also urge you to support a major issuance of Special Drawing Rights (SDRs) in order to provide developing countries with urgent financial support. The pandemic-triggered economic crisis is expected to be far more devastating than the global financial crisis of 2009, when SDRs were last deployed. We concur with Managing Director Georgieva’s “lower-end” estimate of $2.5 trillion for the current financial needs of developing countries. An issuance of SDRs on the order of trillions of dollars will be required to avert major increases in poverty, hunger and disease.

Therefore, not only do we have a humanitarian duty to aid our petitioning countries in dire need, but we also have a common, vested interest to support comprehensive relief for effective recovery and resiliency. As a collaborative international community, we can only begin to move past this pandemic once this pandemic ends for everyone.

For those reasons, we urge the WBG and IMG to take strong leadership to provide extensive debt relief and financial assistance for all impoverished nations most at risk of the devastating human costs and the long-lasting economic injuries of COVID-19. We ask that you work with relevant bilateral and multilateral partners to provide a response no more than 15 days after receipt of this letter.

It is in our shared public health, security, and economic interests that we come together and act boldly to assist the most vulnerable nations among us. We stand ready to work with you and support immediate and long-term solutions to ensure fragile, destitute countries receive the flexibility and guidance they need in order to prevent humanitarian crises, protect public health, and promote global stability during this crisis and well after it is over for affluent nations.  

In service,                          

Ilhan Omar                                                               
Member of Congress          
United States   

Bernard Sanders
Senator
United States

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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