Quant aux créanciers privés, ils détiennent la majorité de la dette du pays du sud, qu’ils soient associés au cadre commun annoncé par le G20, c’est une nécessité, mais est-ce possible de le leur imposer ?
Un gouffre risque de séparer les annonces de la réalité. Depuis le début de la crise sanitaire, les créanciers privés se sont montrés peu enclins aux concessions. Ils viennent d’ailleurs de refuser les demandes de moratoire que leur avait fait la ZAMBIE, et le pays est officiellement en défaut de paiement.
500 organisations font campagne depuis la mi octobre pour que la dette des pays du sud soit annulée.
On parle de 3000 milliards de dollars de dette pour 135 pays, or depuis le début de la crise sanitaire les pays riches ont débloqué 11 000 milliards en urgence. 3000 milliards, c’est 2% des créances mondiales. Ce n’est pas un obstacle insurmontable. La dette n’est pas un sujet économique, mais politique. Milan Rivé du CADTM (le Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes).
Et de plaider pour que si coordination internationale il doit y avoir sur ce sujet, ce soit plutôt l’ONU que le G20 qui s’en empare. « La dette écrit un militant dans une vidéo postée sur la campagne suscitée, est une pandémie qui tue les pauvres (à voir ici).
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