Cet article fait partie du dossier En temps de pandémie

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Sous le masque du Coronavirus

Les épidémies sont de vieilles compagnes de l’Histoire humaine. Elles ont toutes été le résultat de la mondialisation, c’est-à-dire du fait que, si loin que l’on remonte dans le temps, les êtres humains se sont toujours déplacés et ils ont donc transporté avec eux d’un endroit vers l’autre les microbes auxquels ils avaient eux-mêmes survécu. On connaît le terrible impact des maladies transportées par les conquistadors sur le monde des Indiens d’Amérique. Il explique aussi comment les populations nomades de tous les continents ont pu être exterminées par les sédentaires survivants des maladies qu’ils avaient contractées.

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🔴 Corée du Sud : quand la pandémie sert de prétexte à faire reculer les droits

En Corée du Sud, au moment où le Parlement entame les discussions pour réviser la loi sur les syndicats, les autorités de Séoul ont annoncé que les rassemblements seraient limités à 10 personnes. La police a par ailleurs installé des barricades devant le Parlement ce matin.

La Corée du Sud connaît depuis la seconde moitié du mois d’octobre 2020 une nouvelle phase dans l’épidémie du coronavirus. Cette nouvelle phase pourrait s’apparenter à la troisième vague de la Covid-19. Face à celle-ci, le gouvernement prend des mesures particulièrement restrictives mais pas nécessairement cohérentes. S’il est toujours possible de travailler, les rassemblements ont soudainement été restreints.

Les restrictions supplémentaires et soudaines sont dénoncés par les syndicats coréens qui jugent absurdes d’interdire de rassembler 10 personnes alors que toutes les usines fonctionnent toujours avec des milliers d’ouvriers obligés de se présenter au travail. 

Sur les piquets de grève on peut lire dans l’ordre « résistez à la régression du droit du travail interdisant totalement l’action collective sur le lieu de travail ! », « prolonger la durée maximale de la convention collective à 3 ans signifie régression des conditions de travail ! » ou encore « stop à une nouvelle loi interdisant les actions revendicatives sur le lieu de travail ! ».

La Corée du Sud a en effet décidé dimanche 22 novembre de réhausser  le niveau de ses mesures de distanciation sociale à 2 pour la zone métropolitaine de Séoul et à 1,5 pour la région de Honam. Ces mesures demeureront jusqu’au 7 décembre. « Les restaurants sont autorisés à servir de la nourriture jusqu’à 21h et, après cette heure, seuls les achats à emporter et les livraisons sont permis. En ce qui concerne les cafés, il est interdit de manger ou boire en intérieur et seuls les achats à emporter et les livraisons sont autorisés » indique l’Agence de presse de Yonhap.

Les syndicats déplorent la portée liberticide de ces mesures soudaines notamment parce qu’elles entravent les actions collectives dans un pays où plusieurs conflits sociaux sont en cours. Les travailleurs de General Motors sont par exemple actuellement en lutte pour demander la fin du gel des salaires qui remonte à l’année 2018.

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L’accès aux vaccins contre le Covid-19 n’est toujours pas assuré pour tous. De nombreux pays, particulièrement en Afrique, doivent affronter des difficultés d’approvisionnement. En parallèle, les pays riches jettent à gogo des doses expirées….

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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