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Le 3 avril, le groupe d'amitié France-Vietnam a réçu la journaliste franco-vietnamienne, Tran To Nga pour une audition sur le combat de sa vie : la reconnaissance des victimes de l'agent orange, le premier écocide de l'histoire. En procès contre quatorze sociétés de l’industrie comme Monsanto ou Dow Chemical, retour sur sa lutte infatigable pour obtenir justice avec les mots de la députée France Insoumise de Seine-et-Marne, Ersilia Soudais.
Voici la deuxième partie de notre travail sur les élections générales indiennes, qui ont débuté ce 19 avril et qui dureront jusqu'au 1er juin et qui verront près de 1 milliard d’Indiens et d’Indiennes se rendre aux urnes pour élire les 545 député·es qui composent la Chambre basse du Parlement, la Lok Sabha. Après une première partie qui analyse la façon dont la démocratie est mise en péril par l’hindouisme politique, cette deuxième partie s'intéresse au capitalisme dit "de connivence" sous Narendra Modi, où la fortune des milliardaires proches du pouvoir dépend de l’accès à des ressources contrôlées par l’Etat.
Ce 19 avril ont débuté les élections générales en Inde. Elles dureront jusqu’au 1er juin. Organisées en sept phases elles verront près de 970 millions d’Indiens et d’Indiennes se rendre aux urnes afin d’élire, au scrutin uninominal à un tour, les 545 député·es qui composent la Chambre basse du Parlement, la Lok Sabha. A l’issue de ce scrutin sera désigné le Premier ministre issu du parti, ou de la coalition, majoritaire. Ces élections opposent deux groupes politiques : l’Alliance démocratique nationale, National Democratic Alliance (NDA) emmenée par le Bharatiya Janata Party (BJP), le Parti du peuple indien, actuellement au pouvoir en la figure du Premier ministre Narendra Modi, et la Indian National Developmental Inclusive Alliance (INDIA), emmenée par Rahul Gandhi, figure principale du Indian National Congress (INC), plus communément appelé « Congrès ». Si les seconds jouent leur (sur)vie, l’objectif du BJP est de remporter au moins 400 sièges, contre 303 actuellement (353 avec sa coalition). Il en a d’ailleurs fait son slogan de campagne. Cette majorité absolue lui permettrait de réviser la Constitution. Pour quelle Inde ?
Jean-Luc Mélenchon et Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône étaient en déplacement en Arménie pendant cinq jours. Parmi les temps forts de cette visite, la participation aux commémorations officielles pour la mémoire génocide arménien, un recueillement auprès des victimes du nettoyage ethnique du Haut-Karabagh, des rencontres politiques de haut niveau ainsi qu’une conférence à l’université francophone autour du livre « Faites mieux ». Nous republions ici la note de blog de Jean-Luc Mélenchon sur son déplacement en Arménie, qui visait à mettre en lumière "la reconnaissance du génocide arménien comme une nécessité pour la construction honnête d’une conscience universelle", essentielle en ces temps génocidaires...
Boris Kagarlitsky, sociologue et rédacteur en chef du media de gauche "Rabkor", a été arrêté et condamné à 5 ans de prison en Russie pour sa critique de la guerre en Ukraine. À 65 ans, enfermé dans une lointaine colonie, sa vie est en danger. Le journaliste Alexey Sakhnine publie ce texte sur le Monde en Commun afin d'appeler à la solidarité pour construire une alternative pour la paix : "La campagne de défense de Boris Kagarlitsky et des autres prisonniers politiques n'est pas seulement un devoir de solidarité pour la gauche en France et dans le monde. C'est aussi l'occasion d'offrir une alternative à la militarisation croissante du continent."
Quelques voitures tournent autour des rond-points, des klaxons et un fond sonore d'applaudissements. Ces images d’iraniens célébrant l'attaque de drones sur Israël ont fait le tour des réseaux sociaux. Mais les spécialistes sont formels : la population iranienne est majoritairement empreinte d'inquiétude et d'angoisse face à une possible  guerre.
Les conditions de la liberté d’opinion et d’expression en Russie se dégradent. La mort suspecte du prisonnier politique Alexei Navalny alors qu’il était enfermé dans une colonie, était-elle le signal d’un durcissement du régime de Moscou contre ses opposants ? En période d'élection présidentielle, dont le premier tour a eu lieu du 15 au 17 mars 2024, la répression des militants pour la paix et pour la justice sociale est particulièrement inquiétante : en décembre 2023, Boris Kagarlitsky, dissident, sociologue et rédacteur en chef de la publication en ligne marxiste Rabkor, a été arrêté et incarcéré pour des raisons infondées de "justification de terrorisme". En février dernier, la cour d’appel militaire russe l’a condamné à cinq ans de colonie pénitentiaire. La législation antiterroriste est instrumentalisée par Poutine pour sanctionner les militants sociaux d'opposition. Nous publions ici le communiqué de Rabkor.
Ersilia Soudais, députée LFI-NUPES raconte son déplacement parlementaire en Jordanie dans le camp de réfugiés de Baqa'a, le plus grand de Jordanie, situé à une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale Amman. Plus de deux millions de réfugiés vivent dans l’État voisin d’Israël. Ils n’ont jamais oublié leur terre ni leur identité. Pour eux, le 7 octobre a aussi remis au centre des débats la question du droit au retour des réfugiés.
La 68ème Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW), s'est tenue du 11 au 22 mars 2024 à New York. Une délégation parlementaire française transpartisane s'est rendue à New York. Parmi les députées sur place; la présidente du groupe LFI à l'assemblée Mathilde Panot et ses collègues, qui ont pu témoigner là-bas de l'immense victoire pour les femmes en France : l'inscription de l'IVG dans la constitution. Pour Le Monde en Commun, Ersilia Soudais, députée LFI de Seine-et-Marne, raconte.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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