Le Hirak, mouvement de contestation populaire anti-régime qui a commencé début 2019 et qui avait abouti à la mise à l'écart du président Abdelaziz Bouteflika, a repris ses marches de protestation contre l'élite au pouvoir fin février, après un an de suspension à cause de la pandémie.
À l'approche des élections législatives anticipées du 12 juin, rejetées par le Hirak, la répression s'accroît. Mobilisés massivement vendredi 7 mai pour dénoncer les violences policières, les protestataires ont envahi les rues d’Alger pour afficher, une fois de plus, leur détermination à poursuivre la lutte pour un vrai changement dans le pays.