Le cabinet veut donner à la police un accès illimité aux informations qu’elle recueille dans le cadre de la recherche des contacts des patients atteints de coronavirus, pour les utiliser dans les enquêtes criminelles. Ces informations peuvent inclure des détails donnés au ministère de la santé à la suite d’un suivi par le service de sécurité Shin Bet, même si la loi actuelle l’interdit.
Samedi soir, le bureau du Premier ministre a distribué un projet de loi, dont le but principal est d’augmenter les amendes pour violation de la réglementation sur les coronavirus. Mais l’une des clauses que le cabinet cherche à faire passer, en attendant l’approbation de la Knesset, concerne la recherche des contacts, également appelée enquêtes épidémiologiques.
Ce changement modifierait la section de l’ordonnance sur la santé publique qui stipule « Les informations obtenues en vertu de cette clause doivent être conservées uniquement dans les systèmes d’information du ministère de la santé », en ajoutant « Rien de ce qui est dit dans cette clause ne porte atteinte au pouvoir de la police, en vertu de tout règlement, d’obtenir des informations si elles sont nécessaires à une enquête criminelle ».
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