Il a soulevé la proposition bolivienne que les Big Pharma (industrie pharmaceutique transnationale) lèvent les brevets sur les vaccins contre le coronavirus. Ce sont 22 pays représentés à ce sommet qui échangent sur l’avenir de la pandémie sur le continent.
À cette occasion, M. Arce a relevé l’inégalité dans la distribution des doses et a mentionné que les pays riches ont acheté plus de la moitié de l’approvisionnement mondial en vaccins, alors qu’ils ne représentent que 16 % de la population mondiale.
Il a demandé que la science médicale soit au service de l’être humain, sans aucune forme de discrimination, et que l’accès aux vaccins soit considéré comme un droit humain.
« Les puissantes transnationales pharmaceutiques, qui détiennent des brevets sur les diagnostics, les médicaments et les vaccins, devraient les libérer et les mettre dans le domaine public ou délivrer des autorisations volontaires sans frais afin de permettre un accès réel à toutes les nations sans exception »
Luis Arce
Dans ce contexte, il a appelé à une réforme des normes internationales relatives aux droits de propriété intellectuelle qui protègent « l’industrie pharmaceutique hégémonique aux dépens de milliards d’êtres humains ».