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À travers les fonds de la politique de cohésion, la Commission du Développement Régional (REGI) contribue à réduire les écarts de développements entre les territoires européens. Dotée de 370 milliards d’euros sur sept ans, la politique régionale est le premier poste budgétaire européen, devant la politique agricole commune (PAC) ! Et le Président de cette Commission est Younous Omarjee, député européen LFI, en exercice depuis juillet 2029, et réélu à l'unanimité ce mardi 25 janvier 2022, à l’occasion des élections de mi-mandat au Parlement européen. Younous Omarjee, originaire de l’île de La Réunion est le premier ultramarin nommé à la tête d’une Commission parlementaire au Parlement européen.
Lors de son discours devant le Parlement européen Emmanuel Macron a multiplié les renoncements, comme sur le pacte de stabilité, qui n'a même pas été évoqué. Les hypocrisies, comme sa proposition d’inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux, pour mieux faire oublier que les marcheurs venaient d’élire à la présidence du parlement européen une fervente opposante au droit à l’IVG. Les formules d’un niveau de généralité leur enlevant toute signification, comme les développements laborieux sur la souveraineté. Bref, on aura eu le droit à un discours structuré autour de « trois grandes promesses » mais dont il n’y a guère à attendre si ce n’est la continuité en Europe d’un modèle autoritaire et ordolibéral qui sied au président de la République.
Mardi 23 novembre 2021, le Parlement européen votera sur la réforme de la PAC. Son adoption serait un désastre face à la catastrophe climatique et environnementale et à la crise sociale dans l’agriculture. Le député européen Manuel Bompard ne votera pas en faveur de la nouvelle politique agricole commune et appelle à une mobilisation citoyenne contre cette réforme. Nous partageons ici sa tribune publiée dans Reporterre.
La politique unilatérale des USA qui ont mis leurs alliés devant le fait accompli en Afghanistan, puis l’humiliation infligée à la France dans l’affaire des sous-marins australiens ont été l’occasion d’une relance des mantras sur « l’Europe de la défense ». Nous sommes prévenus, l’Europe de La Défense, couplée à celle de l’ « autonomie stratégique » européenne soi-disant recherchée par Emmanuel Macron, sera au cœur de l’agenda de la présidence française de l’Union européenne qui débute en janvier 2022. Mais cette direction n’est en aucun cas une alternative à l’inféodation aux USA. Au contraire, elle révèle surtout le vide de vision stratégique des gouvernements depuis le réalignement occidental et atlantique de notre diplomatie impulsé à partir de la présidence de Nicolas Sarkozy, et jamais démenti depuis. Comme le rappelle cet article de 2019 qui reste profondément d’actualité, l’Europe de la défense est une chimère à laquelle il serait irresponsable d’aliéner tout ou partie de la souveraineté militaire française. A l’opposé de tout enfermement atlantiste dont « l’Europe de la défense » ne serait qu’une variante, la réponse à la transformation des équilibres géopolitiques doit être une action internationale non alignée. Nous republions cet article d'Arnaud Le Gall paru dans la revue papier "L'intérêt Général" en 2019, et plus que jamais d'actualité.
La pandémie de Covid-19 a conduit à une situation extraordinaire. Plus de la moitié de la population mondiale s’est retrouvée confinée. L’activité mondiale a été réduite dans des proportions inédites. La récession s’annonce incomparable avec tout ce que nous avons connu depuis un demi-siècle. Pour faire face, les gouvernements sont déjà obligés d’engager des dépenses très importantes. Cela a même conduit la Commission européenne à abandonner temporairement la règle des 3 % de déficit, c’est dire si la situation est grave ! Dans les prochains mois, les dettes publiques en Europe vont logiquement exploser.

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