C’est au cours d’un symposium « Free Assange » organisé simultanément dans différentes régions du monde que l’appel a été prononcé. L’avocate d’origine sud-africaine Stella Moris, partenaire d’Assange et mère de leurs deux enfants a également participé à la conférence. Elle a demandé à l’administration américaine de Joe Biden de renoncer à la demande d’extradition contre le cyber-activiste, et a également rappelé que le précédent gouvernement d’Obama avait gracié Chelsea Manning, ancien analyste militaire qui avait divulgué des documents classifiés sur les actions militaires de Washington en Afghanistan et en Irak.
Les demandes de libération d’Assange se multiplient
La campagne pour la libération d’Assange a gagné en force après l’arrivée de Biden à la maison blanche. En février dernier, plusieurs ONG associées à la défense de la liberté de la presse et des droits civils, dont Reporters sans frontières, Amnesty International (USA) et le Knight First Amendment Institute de l’Université de Columbia ont demandé au ministère de la Justice d’abandonner les poursuites.
C’est dans ce cadre que s’est tenu le Symposium des parlementaires internationaux, coordonné par le législateur Richard Burgon, membre travailliste de la Chambre des communes, et animé par le journaliste Tim Dawson, de l’Union nationale des journalistes de Grande Bretagne et d’Irlande.
« Nous devons construire un mouvement de parlementaires à travers le monde pour dire à l’administration Biden de mettre fin à la persécution contre Julian Assange », a exhorté Burgon lors de l’ouverture de la conférence, avant que chaque participant ne s’exprime, en appelant leurs pairs de différentes régions du monde à participer et faire pression sur les gouvernements des Etats-Unis et d’Angleterre.
Assange reste détenu dans une prison à sécurité maximale à Belmarsh, dans le sud-est de Londres, après qu’une demande d’extradition des États-Unis a été rejetée par un juge britannique.
Retrouvez la totalité de l’article ici.