Cet article fait partie du dossier Contre le lawfare

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Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh

Le journal Mail on Sunday a rapporté que Julian Assange, 50 ans, avait souffert d’un « accident ischémique transitoire », au cours duquel l’approvisionnement en sang d’une partie du cerveau est temporairement interrompu. Cela a provoqué chez lui une perte de mémoire et des signes de dommages neurologiques et sa paupière droite s’est affaissée. Une information sur l’état de santé du lanceur d’alerte qui intervient après une victoire majeure des Etats-Unis dans leur bataille pour obtenir l’extradition du fondateur de WikiLeaks.

L’acharnement judiciaire contre Julian Assange, qui risque 175 ans de prison si les Etats-Unis obtiennent son extradition, a de réelles conséquences, psychologiques évidemment, également physiques. Déjà en 2019, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Nils Melzer, alertait : « Le traitement infligé à Julian Assange en prison met sa vie en danger. » Et le 8 décembre 2020, dix ans après la première arrestation du lanceur d’alerte, M. Melzer avait appelé les autorités britanniques à libérer immédiatement Julian Assange de prison ou à le placer en résidence surveillée pendant la procédure d’extradition américaine : « M. Assange n’est pas un criminel et ne représente aucune menace pour quiconque, de sorte que son isolement prolongé dans une prison de haute sécurité n’est ni nécessaire ni proportionné et manque clairement de base juridique », avait-il indiqué, ajoutant dans un communiqué : « Les souffrances de plus en plus graves infligées à Julian Assange, du fait de son isolement cellulaire prolongé, équivalent non seulement à une détention arbitraire, mais aussi à la torture et à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »

Le lanceur d’alerte est persécuté depuis douze ans par les Etats-Unis pour avoir révélé au monde leurs pratiques durant les guerres d’Irak et d’Afghanistan. Il est visé par une procédure d’extradition vers les Etats-Unis où il risque 175 ans de prison. Alors que la justice britannique avait statué au début de l’année contre son extradition, la Haute Cour a annulé vendredi 10 décembre 2021 cette décision. Un revirement qui fait suite aux promesses faites par le gouvernement américain de ne pas soumettre le lanceur d’alerte à des conditions de détention sévères alors que celui-ci souffre d’une santé mentale fragile suite aux années passé enfermé dans les différentes ambassades.

Beaucoup de personnalités dans le monde entier se mobilisent pour exiger sa libération immédiate. Jean-Luc Mélenchon a d’ailleurs réitéré sa demande d’octroi de l’asile politique sur le sol français au fondateur de WikiLeaks il y a quelques semaines à l’occasion d’une visite du père et de l’épouse de Julian Assange à l’Assemblée nationale.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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