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Extradition d’Assange aux USA : Mélenchon dénonce « un meurtre sous apparence judiciaire »

Ce vendredi 10 décembre la justice britannique a annulé le refus en première instance de l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Une brève de l’Insoumission.

Le lanceur d’alerte est persécuté depuis douze ans par les Etats-Unis pour avoir révélé au monde leurs pratiques durant les guerres d’Irak et d’Afghanistan. Il est visé par une procédure d’extradition vers les Etats-Unis où il risque 175 ans de prison.

Alors que la justice britannique avait statué au début de l’année contre l’extradition de Julian Assange, ce revirement fait suite aux promesses faites par le gouvernement américain de ne pas soumettre le lanceur d’alerte à des conditions de détention sévères alors que celui-ci souffre d’une santé mentale fragile suite aux 12 années passé enfermé dans les différentes ambassades.

Jean-Luc Mélenchon a d’ailleurs réitéré sa demande d’octroi de l’asile politique sur le sol français au fondateur de WikiLeaks il y a quelques semaines à l’occasion d’une visite du père et de l’épouse de Julian Assange à l’Assemblée nationale.

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Sur les bancs des universités américaines, les regards sont inquiets et les discussions politiques qui animaient les couloirs et les gigantesques parcs se font dans l’anticipation d’une possible répression. La police pénètre désormais régulièrement dans l’enceinte des l’établissement pour arrêter les étudiants en sit-in pour un cessez-le-feu à Gaza. En France ils sont mis en garde à vue. Quand ils ne sont pas convoqués par la police pour apologie du terrorisme comme notre candidate aux européennes, Rima Hassan ou encore la présidente du groupe parlementaire Insoumis, Mathilde Panot.
Jean-Luc Mélenchon et Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône étaient en déplacement en Arménie pendant cinq jours. Parmi les temps forts de cette visite, la participation aux commémorations officielles pour la mémoire génocide arménien, un recueillement auprès des victimes du nettoyage ethnique du Haut-Karabagh, des rencontres politiques de haut niveau ainsi qu’une conférence à l’université francophone autour du livre « Faites mieux ». Nous republions ici la note de blog de Jean-Luc Mélenchon sur son déplacement en Arménie, qui visait à mettre en lumière « la reconnaissance du génocide arménien comme une nécessité pour la construction honnête d’une conscience universelle », essentielle en ces temps génocidaires…
Boris Kagarlitsky, sociologue et rédacteur en chef du media de gauche « Rabkor », a été arrêté et condamné à 5 ans de prison en Russie pour sa critique de la guerre en Ukraine. À 65 ans, enfermé dans une lointaine colonie, sa vie est en danger. Le journaliste Alexey Sakhnine publie ce texte sur le Monde en Commun afin d’appeler à la solidarité pour construire une alternative pour la paix : « La campagne de défense de Boris Kagarlitsky et des autres prisonniers politiques n’est pas seulement un devoir de solidarité pour la gauche en France et dans le monde. C’est aussi l’occasion d’offrir une alternative à la militarisation croissante du continent. »