Cet article fait partie du dossier Contre le lawfare

Le Monde en commun publie des articles et contenus audiovisuels accessibles dans 3 langues : français, anglais, et espagnol. L’objectif est de rendre accessible tous les contenus au plus large public. Pour cela, la langue ne doit pas être un obstacle.

Nous sommes en train de constituer un groupe de volontaires qui se chargeront de traduire l’ensemble des contenus afin de les présenter dans au moins trois langues (français, anglais, espagnol).

Si vous souhaitez rejoindre le groupe, merci de nous adresser un mail à contact@linternationale.fr 

Cristina Kirchner acquittée dans l’affaire du Mémorandum avec l’Iran

La justice argentine a innocenté la vice-présidente Cristina Kirchner dans une affaire liée à la dissimulation présumée de l'implication éventuelle de l'Iran dans l'attentat à la bombe de 1994 contre une mutuelle juive (l'AMIA).

85 personnes sont mortes dans cet attentat, la pire attaque terroriste sur le sol argentin, et plus de 300 ont été blessées. L’affaire contre Cristina Kirchner et plusieurs des responsables de sa présidence de 2007 à 2015 se fondait sur le protocole d’accord conclu avec l’Iran pour interroger les accusés hors d’Argentine.

Le tribunal oral fédéral n° 8, dirigé par les juges María Gabriela López Iñiguez, Daniel Obligado et José Antonio Michilini, a jugé jeudi 7 octobre que l’accord n’avait pas pour but de couvrir les personnes accusées de l’attaque terroriste, qu’aucun crime n’avait été commis par l’ancienne chef d’État et que les allégations contre l’actuelle vice-présidente et ses collègues accusés, devaient être rejetées : « Le protocole d’accord avec l’Iran, indépendamment du fait qu’il soit considéré comme un succès ou un échec politique, n’a pas constitué un crime ou un acte de dissimulation », ont conclu les juges.

S’adressant à la Cour en juillet dernier, Mme Fernández de Kirchner avait demandé l’annulation de l’affaire, la qualifiant de « scandale judiciaire et politique » et lui attribuant « la persécution des opposants politiques du gouvernement de Mauricio Macri », une référence à l’administration du successeur en place de 2015 à 2019.

Le protocole d’accord a été signé en 2013, avec l’aval du Congrès argentin. Toutefois, il n’a jamais été ratifié par les législateurs de Téhéran et n’est donc pas entré en vigueur. Les accusations qui y sont liées ont été portées à l’origine par le défunt procureur spécial de l’AMIA, Alberto Nisman, qui a été retrouvé mort dans la salle de bain de son appartement, une balle dans la tête, en 2015. Sa mort n’a toujours pas été élucidée. Dans son acte d’accusation, Nisman a déclaré qu’en signant le mémorandum, le président de l’époque tentait de blanchir d’anciens responsables iraniens, qui étaient recherchés au niveau international via des notices d’alerte rouge d’Interpol, en échange d’avantages commerciaux.

Les juges ont toutefois déclaré qu’une dissimulation ne pouvait être prouvée et qu’il n’existait aucune preuve que des avantages avaient été échangés. Ils ont ajouté que les « alertes rouges d’Interpol ont toujours été en vigueur et le sont toujours ».

Dans le même dossier

Sur les bancs des universités américaines, les regards sont inquiets et les discussions politiques qui animaient les couloirs et les gigantesques parcs se font dans l’anticipation d’une possible répression. La police pénètre désormais régulièrement dans l’enceinte des l’établissement pour arrêter les étudiants en sit-in pour un cessez-le-feu à Gaza. En France ils sont mis en garde à vue. Quand ils ne sont pas convoqués par la police pour apologie du terrorisme comme notre candidate aux européennes, Rima Hassan ou encore la présidente du groupe parlementaire Insoumis, Mathilde Panot.
Jean-Luc Mélenchon et Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône étaient en déplacement en Arménie pendant cinq jours. Parmi les temps forts de cette visite, la participation aux commémorations officielles pour la mémoire génocide arménien, un recueillement auprès des victimes du nettoyage ethnique du Haut-Karabagh, des rencontres politiques de haut niveau ainsi qu’une conférence à l’université francophone autour du livre « Faites mieux ». Nous republions ici la note de blog de Jean-Luc Mélenchon sur son déplacement en Arménie, qui visait à mettre en lumière « la reconnaissance du génocide arménien comme une nécessité pour la construction honnête d’une conscience universelle », essentielle en ces temps génocidaires…
Boris Kagarlitsky, sociologue et rédacteur en chef du media de gauche « Rabkor », a été arrêté et condamné à 5 ans de prison en Russie pour sa critique de la guerre en Ukraine. À 65 ans, enfermé dans une lointaine colonie, sa vie est en danger. Le journaliste Alexey Sakhnine publie ce texte sur le Monde en Commun afin d’appeler à la solidarité pour construire une alternative pour la paix : « La campagne de défense de Boris Kagarlitsky et des autres prisonniers politiques n’est pas seulement un devoir de solidarité pour la gauche en France et dans le monde. C’est aussi l’occasion d’offrir une alternative à la militarisation croissante du continent. »

Partagez !

Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.