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Les 24 et 25 septembre 2022, une délégation insoumise s'est rendue à Naples pour soutenir l'Unione Popolare dans les élections générales. Ce que "l'Union Populaire" italienne représente dans le pays est embryonnaire, dans un paysage politique où des années de compromission de la gauche traditionnelle avec les forces libérales et néolibérales ont fini de piétiner la construction d'une gauche de rupture. Filip Ristic, membre de la délégation insoumise, nous livre le récit de ce week-end à Naples, où il était important de nous rendre afin d'exprimer notre solidarité.
Giorgia Meloni. Retenez bien ce nom. Cent ans après la marche sur Rome et l’arrivée au pouvoir de Benito Mussolini, les héritiers du fascisme ont remporté les élections législatives en Italie ce dimanche. La coalition de droite et d’extrême-droite dirigée par le parti postfasciste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, rassemblant la Lega de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi, obtient, avec plus de 44 % des suffrages, une majorité claire et nette, à la Chambre des députés et au Sénat. Pour la première fois, une des plus grandes économies de l’Union européenne sera donc dirigée par l’extrême droite. Qui est Giorgia Meloni ? Comment a-t-elle réussi à transformer un micro-parti d’extrême droite en la principale force du paysage politique italien ? Et que fera-t-elle si elle devient Première Ministre ? L'article de l'insoumission.
Les sondages pour les élections générales du 25 septembre en Italie suggèrent que l'extrême droite est en train de remporter la victoire. Son opposition de centre-gauche est faible et divisée - ce qui montre ce qui arrive à une gauche qui s'éloigne de sa base ouvrière. Nous avons traduit cet article issu du magazine Jacobin.
Cela fait maintenant deux semaines que les journalistes, commentateurs évoquent la situation italienne. Cet article rédigé par l'économiste Stefano Palombarini vous permettra d'y voir plus clair : en revenant sur différentes années de la politique italienne récente, il montre que la situation n'est pas inédite. Un article salutaire pour comprendre ce qui se passe en Italie.
L'extrême droite italienne compte une nouvelle figure incontournable : Giorgia Meloni. Présidente du parti nationaliste Frères d'Italie depuis 2014 et Parti des conservateurs et réformistes européens depuis 2020, cette femme s'impose aujourd'hui comme alternative à Matteo Salvini, sénateur et ministre de l'Intérieur. Elle est à la fois sa plus grande alliée mais la personne qui risque à terme de l'éclipser. Qui est cette femme sur laquelle personne ne pariait il y a quelques années à en croire la presse italienne ?
Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes explique dans son communiqué : « dans des conditions difficiles, conséquences de la pandémie de COVID-19 et de la gestion qui en a été faite par le patronat et les pouvoirs publics, les travailleuses et les travailleurs reprennent l’offensive, collectivement ». Les syndicats veulent s'organiser pour que les services publics ne soient pas davantage fragilisés qu'ils ne le sont déjà, que la crise du Coronavirus ne puisse pas devenir un prétexte à démanteler les services qui se sont pourtant révélés nécessaires et vitaux (pour ceux qui en doutaient) depuis le début de l'épidémie.
Le coronavirus frappe un pays affaibli par des réformes structurelles qui ont organisé l’économie et la société italiennes sur la base des principes néolibéraux. Le débat politique esquive ce thème, tout comme la question européenne. Pourtant, l’Italie ne sortira pas de la crise sans rompre avec la logique néolibérale. Par Stefano Palombarini, maître de conférence à l’université Paris 8 et auteur, avec Bruno Amable, de L’illusion du bloc bourgeois (Raisons d’agir, 2017).
Depuis des années, Jeremy Corbyn, ancien leader du Parti travailliste anglais, subit des accusations d'antisémitisme. Sans fondement, elles ont surtout servi à lui nuire et à justifier des attaques du propre Labour Party. Des révélations rendues publiques par le site Left (italien) démontrent que ces accusations sont de la diffamation et qu'il y avait bien une instrumentalisation visant à l'écarter du pouvoir.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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