Arnaud Le Gall

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Dans le cadre du déplacement de Jean-Luc Mélenchon en République Démocratique du Congo, deux parlementaires insoumis; Carlos Martens Bilongo et Arnaud Le Gall, se sont rendus dans le nord-est du pays, où les combats entre l'armée congolaise et le M23 ont poussé des milliers de Congolais à fuir et à se réfugier dans des camps de déplacés où les conditions de vie sont très difficiles. Les deux députés sont allés dans le Nord-Kivu, plus précisément dans le camp de Bulengo où vivent près de 200 000 déplacés internes. Nous postons ici le texte d'Arnaud Le Gall, qui revient sur la situation dramatique dans l'est de la RDC.
« L’entente entre deux dirigeants politiques qui sont tous les deux marqués par des violences autoritaires, comme votre Premier ministre et notre Président, ne suffit pas à exprimer la relation entre nos deux pays ». C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon a entamé l’échange en visioconférence, dont nous publions ici quelques extraits, avec Vijoo Krishnan, Secrétaire général du All India Kisan Sabha, une des principales organisations de paysans indiens forte de 16 millions de membres, et Revati Laul, journaliste connue notamment pour ses enquêtes sur les pogroms visant les minorités religieuses en Inde.
Il a rechuté. Ironie du sort, au moment même où les rares défenseurs de sa réforme des retraites en France donnent de ridicules leçons de maintien à tout le monde, il s’est à nouveau permis de mal parler à un homologue étranger. Et c’est ainsi que la conférence de presse de dimanche Kinshasa entre Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), aura suffi à ruiner le peu de crédit accordé par les populations et les dirigeants au « nouveau partenariat pour l’Afrique » du dirigeant français.
Il y a 10 ans, jour pour jour, Chokri Belaïd, leader populaire de la gauche tunisienne, était assassiné par les islamistes. Célébrer sa mémoire, c’est continuer à lutter pour la solidarité internationaliste qu’il avait chevillée au corps.
Deux semaines après le coup d’Etat des 23-24 janvier au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Damiba, principal organisateur du renversement du président Roch Kaboré, a été déclaré la semaine dernière « président » par le Conseil constitutionnel. Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR, junte au pouvoir) exercera cette fonction jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel.
Jeudi 10 février, l’émission Elysée 2022, sur France 2 recevait Jean-Luc Mélenchon. Interrogé sur la crise ukrainienne et la situation au Mali, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a élevé le débat en sortant des questions binaires qui lui ont été posées. Il a de nouveau démontré qu’il est le seul candidat à proposer pour la France une diplomatie indépendante et non-alignée.
Analyser ce qui se joue depuis plusieurs semaines dans la crise autour de l’Ukraine suppose de se défaire d’une couverture médiatique délirante, ayant moins pour objectif d’informer que de créer une ambiance anxiogène et de conditionnement. Pas une journée ne passe depuis Novembre sans que plusieurs articles ne nous alertent sur une possible « invasion imminente » de l’Ukraine par la Russie, sur les « faiblesses » des Occidentaux « affaiblis par leurs divisions » (comprendre « il faut faire bloc face à la Russie derrière les USA ») etc. 
Lors de son discours devant le Parlement européen Emmanuel Macron a multiplié les renoncements, comme sur le pacte de stabilité, qui n'a même pas été évoqué. Les hypocrisies, comme sa proposition d’inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux, pour mieux faire oublier que les marcheurs venaient d’élire à la présidence du parlement européen une fervente opposante au droit à l’IVG. Les formules d’un niveau de généralité leur enlevant toute signification, comme les développements laborieux sur la souveraineté. Bref, on aura eu le droit à un discours structuré autour de « trois grandes promesses » mais dont il n’y a guère à attendre si ce n’est la continuité en Europe d’un modèle autoritaire et ordolibéral qui sied au président de la République.
Le Kazakhstan a connu la semaine dernière un soulèvement populaire aussi intense que bref. Déclenché par la hausse du prix du gaz, le soulèvement a rapidement contesté le régime lui-même, avant d’être étouffé par l’armée nationale avec l’aide des troupes d’une Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) qui a fonctionné ici comme une sainte alliance au service d’un régime autoritaire et corrompu. Mais le plus étonnant est le quasi silence des « démocraties occidentales », si promptes d’ordinaire à donner des leçons de droits de l’homme quand cela les arrange. Cette discrétion s’explique par un consensus glauque : tous les puissants du monde veulent avoir accès au Kazakhstan.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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