Depuis douze ans, Julian Assange est persécuté par l’administration des États-Unis, parce qu’il a révélé au monde entier les secrets de leurs pratiques durant les guerres d’Irak et d’Afghanistan. Et depuis douze ans, le gouvernement britannique s’est fait le relais servile de cette obsession américaine.
Alors que l’Australien est actuellement visé par une procédure d’extradition aux États-Unis, une initiative parlementaire a émergé le 27 octobre 2021 pour demander au gouvernement français d’intervenir en faveur du fondateur et porte-parole de WikiLeaks. Elle est soutenue par plusieurs députés de gauche et du centre :
L’ex-membre de La République en marche Cédric Villani a écrit sur son compte Twitter, le 3 novembre : « Depuis plus de 10 ans, Julian Assange, journaliste récompensé par de nombreux prix, est privé de liberté. Son crime ? Avoir fait œuvre de vérité et d’indépendance. Nous réclamons que la France lui accorde l’asile, pour la liberté de la presse, pour le respect des droits humains. »
Le député insoumis Michel Larive est lui intervenu sur RT France afin de dénoncer le « moment de faiblesse diplomatique majeur » dans lequel se trouve la France à cause d’Emmanuel Macron, arguant que « la France s’honorerait, se grandirait d’accueillir M. Julian Assange. Ce serait l’occasion de reprendre une place sur nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité ».