Dans un mois, Julian Assange fêtera ses 50 ans, en prison. Il est actuellement détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni, après avoir été arrêté le 11 avril 2019 au sein de l’ambassade d’Equateur à Londres où il s’était réfugié pendant sept ans. Il est à présent dans l’attente d’une décision sur son extradition vers les Etats-Unis. Nous relayons la pétition d’Amnesty International exigeant l’abandon des charges contre Julian Assange, enfermé arbitrairement pour avoir révélé de potentiels crimes de guerre par les Etats-Unis.
Julian Assange reste détenu dans la prison à sécurité maximale de Belmarsh après qu’une demande d’extradition des Etats-Unis a été rejetée par le tribunal de première instance de Londres le 4 janvier 2021. Sa détention est donc arbitraire.
Voilà onze ans que le lanceur d’alerte vit un enfer pour avoir fait usage de son droit à la liberté d’expression et d’information. Suite à la publication d’informations secrètes en 2010, dans le cadre de son travail avec Wikileaks, révélant des dérives commises par les Etats-Unis qui peuvent constituer des crimes de guerre, Julian Assange a été arrêté en avril 2019 au bout de sept années de refuge à l’ambassade équatorienne de Londres. Accusé d’espionnage en vertu de la loi américaine, il est poursuivi au titre de 17 chefs d’accusation. Son maintien en détention s’effectue dans le cadre de la demande d’extradition faite par les Etats-Unis. L’abandon des charges est donc nécessaire pour permettre la libération de Julian Assange.
Depuis l’arrivée de Joe Biden à la maison blanche, les campagnes pour la libération d’Assange s’intensifient et demandent sans relâche à l’administration Biden de mettre fin à la persécution contre Assange, condamné pour ses activités journalistiques. « S’il était extradé et condamné pour cela, les effets de dissuasion sur les journalistes et personnes qui enquêtent sur les méfaits des états pourraient avoir de réelles répercussions sur le droit des citoyens à l’information », met en garde Amnesty International, qui précise que les accusations contre lui sont injustifiées puisqu’elles couvrent des activités protégées par le droit international, notamment par l’article 19 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948.
Pour lutter contre le lawfare qui bafouent les droits à la liberté d’expression et d’information, et pour que les journalistes puissent effectuer leur travail sans être inquiétés, vous pouvez signer la pétition ici et faire un donc ici.