« Je suis honoré de la confiance renouvelée de mes collègues avec qui je suis déterminé à aller au devant des défis auxquels l’Europe est confrontée. La crise sanitaire a révélé les fragilités du modèle de développement économique de l’Union européenne et de ses politiques budgétaires sur les Etats membres dont, bien souvent, la politique de cohésion vient suppléer les sous-investissements chroniques. » a déclaré Younous Omarjee.
Dès le début de la pandémie la politique de cohésion est intervenue pour aider les secteurs de santé, en finançant notamment l’achat de masques et de respirateurs, et pour aider les salariés et les entreprises, en finançant notamment les mesures de chômage partiel et les aides de trésorerie pour les entreprises.
Pour le Président de la Commission du développement régional, cette deuxième moitié de législature doit permettre de faire démarrer l’exécution des fonds de cohésion dans toutes les régions. Les États Membres et les gouvernements nationaux doivent être au rendez-vous et accélérer l’écriture de leur plan nationaux d’exécution des fonds appelés contrat de partenariat. Dans toute l’Europe les régions attendent désormais ces fonds.
Elle sera aussi l’occasion de mettre à l’agenda un nombre important de nouvelle priorité : nouvelle stratégie européenne pour les régions ultra-périphériques (RUP), politique pour les zones rurales, création d’un agenda insulaire et d’une politique européenne pour les îles, adaptation au changement climatique, mécanisme de résolution des conflits transfrontaliers, politique climatique européenne. Face à la monté partout en Europe des nationalistes et pouvoirs réactionnaires, la politique de cohésion devra aussi assumer son rôle pour garantir le respect de l’État de droit.