L’UE prend-t-elle suffisamment en compte l’insularité ? Le fait insulaire ?
La question insulaire est, je le crois, une question qui sera parmi les plus importantes de cette législature pour la politique régionale. En tous cas, je le souhaite, et tous les députés ici présents agissent en ce sens. Pourquoi le faisons-nous ? Tout simplement parce que nous considérons qu’il y a une sous-estimation de l’insularité dans les politiques européennes.
C’est une question d’ordre mondial et absolument stratégique pour l’UE. Le monde est un monde d’île. Lorsque l’on pose la question aux gens : est-ce que vous savez combien d’îles il y a sur la planète ? Souvent les gens ne savent pas répondre. De la grande Australie au plus petit atoll, c’est à peu près 300 000 îles. Pour l’UE, c’est environ 286 territoires insulaires selon la Commission européenne, parmi lesquelles 188 territoires archipélagiques, et 98 territoires insulaires isolés. Et tous ont des points d’unités, que vous avez rappelé dans votre introduction ; c’est-à-dire qu’ils sont souvent éloignés du continent, du marché, avec une étroitesse du marché, un certain nombre de handicaps structurels. Or les territoires insulaires, ce sont aussi des atouts considérables, pour les territoires insulaires eux-mêmes, mais aussi pour toute l’UE. Et j’espère que nous pourrons parler également de ces défis, que sont les défis climatique, énergétique, et de la sauvegarde de la biodiversité.
Vous pouvez lire l’article en entier ici, et visionner l’intégralité du webinaire là.