Un groupe de parlementaires européens et d’anciens membres du Congrès et d’Assemblées législatives locales ont écrit au secrétaire d’État britannique à la justice pour demander que Julian Assange soit libéré de a prison de Belmarsh pour des raisons de compassion.
Voici la lettre :
Cher Monsieur,
DEMANDE DE LIBÉRATION COMPASSIONNELLE DE JULIAN ASSANGE
En tant qu’actuels et anciens représentants élus dans des démocraties engagés en faveur des droits de l’homme, de la présomption d’innocence et de l’État de droit, nous souhaitons soutenir l’appel urgent qui vous a été adressé par les députés australiens Andrew Wilkie et George Christensen :
« Nous vous demandons de reconsidérer d’urgence la possibilité de libérer M. Assange de la prison de Belmarsh pour qu’il soit placé en détention à domicile sous surveillance, car il correspond à tous les motifs – invoqués par des organisations de premier plan telles que l’Organisation mondiale de la santé, les Nations unies et l’Association britannique des agents pénitentiaires – pour justifier une libération anticipée.
Ces organisations ont été unanimes à demander la libération de tous les prisonniers COVID-19 non violents, et nous vous demandons de bien vouloir considérer avec compassion ce qui suit :
- M. Assange est un prévenu non violent qui n’a aucun antécédent de préjudice pour la communauté. Il n’est pas condamné et a donc droit à la présomption d’innocence.
- Les médecins de M. Assange avertissent qu’il court un risque élevé de mourir s’il contracte le COVID-19, car il souffre d’une maladie pulmonaire chronique préexistante.
- On nous informe que le COVID-19 se répand rapidement dans les prisons britanniques, et qu’il y a des infections [et au moins un décès] à la prison de Belmarsh.
- Nous comprenons que la prison manque de personnel et que les régimes d’activité normaux soient suspendus.
- M. Assange est en mauvaise santé mentale en raison du temps qu’il a passé en isolement ces dernières années. Les mesures de confinement de la prison face au Covid-19 nuisent encore plus à sa santé mentale.
Nous vous demandons d’examiner plus avant la demande très raisonnable des avocats de M. Assange de libérer ce prisonnier australien non violent en le plaçant en détention à domicile avec un bracelet électronique à la cheville 24 heures sur 24″.
Le directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies ayant averti d’une seconde vague de coronavirus pendant la saison de la grippe, nous soulignons que même les prisonniers vulnérables, comme Julian Assange, qui survivent à la crise actuelle, restent en danger.
Retrouvez la liste complète des signataires sur le site Les Crises