La fin du libéralisme

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En 5 mois, le nombre de contrats à durée indéterminée aura triplé. Le fruit d'une politique volontariste portée par le gouvernement espagnol pour lutter contre la précarisation dans le marché du travail.
Dans plusieurs provinces du pays, les blocages se sont multipliés sur les routes pour protester contre l'explosion du coût de l'essence et en opposition à une politique toujours plus libérale de Guillermo Lasso, le président au pouvoir.
À Madagascar, c’est un habitué des scandales écologiques et sociaux qui fait à nouveau parler de lui. Rio Tinto, géant minier anglo-australien, est accusé d’avoir activement participé à la pollution d’un cours d’eau de l’île. Une critique supplémentaire pour un groupe régulièrement pointé du doigt.
Plusieurs personnalités d’Amérique latine et d’Europe, dont José Luis Zapatero (ancien premier ministre espagnol), Jean-Luc Mélenchon (Président du groupe parlementaire français, la France insoumise) ainsi que Andres Arauz (candidat à l’élection présidentielle en Équateur), ont échangé leurs analyses sur les avancées face au néolibéralisme à l'occasion d'une conférence internationale organisée dans le cadre de célébrations des 2 ans de pouvoir du Président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador.
Pour Cédric Durand, la fin du libéralisme est là, sous nos yeux. L’État est de retour : c'est lui qui alloue les ressources, et décide des conditions de leurs distributions. C'est un effondrement intérieur du libéralisme, une "grande crise du capitalisme néolibéral", qui redonnent un rôle central à L’État. D'où la violence des conflits autour de ce dernier : au service de qui, de quoi ? C'est l'enjeu de la lutte.

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