Avec ces nouvelles journées de manifestation, le Hirak reprend là où la pandémie et le confinement l’avaient arrêté. Viscéralement pacifiste, le mouvement promet qu’il aboutira « en 2 ans ou en 20 ans » et réitère sa volonté de voir quitter la scène politique « tous ceux qui ont déjà exercé le pouvoir ». La version algérienne du « qu’ils s’en aillent tous » (« que se vayan todos ») s’inscrit dans l’histoire des révolutions citoyennes.