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Avec ces nouvelles journées de manifestation, le Hirak reprend là où la pandémie et le confinement l’avaient arrêté. Viscéralement pacifiste, le mouvement promet qu’il aboutira « en 2 ans ou en 20 ans » et réitère sa volonté de voir quitter la scène politique « tous ceux qui ont déjà exercé le pouvoir ». La version algérienne du « qu’ils s’en aillent tous » (« que se vayan todos ») s’inscrit dans l’histoire des révolutions citoyennes.
Pour Jean-Luc Mélenchon, le "hirak" est une révolution citoyenne par plusieurs de ses caractéristiques : jusqu’à cette étape-ci, la révolution citoyenne en Algérie fonctionne dans une forme quasi chimiquement pure. On reconnait en elle les traits communs des autres mouvements insurrectionnels de ce type. Mais elle les affiche avec une puissance qui met tous les traits connus à nu. Et ils prennent en Algérie une forme plus claire et nette que dans bien d’autres cas auparavant."
L’image restera sans doute dans l’histoire de la révolution du Sourire. Nous sommes le 19 février 2019 à Khenchela, ville moyenne de l’est algérien. Couvrant la façade des deux étages du siège de la municipalité, la toile géante où figurait un homme grabataire postulant à un cinquième mandat présidentiel est brutalement arrachée par de jeunes manifestants. La plupart d’entre eux n’a connu que le régime de Bouteflika.

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