Cet article fait partie du dossier La fin du libéralisme

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Texte de référence à venir…

Ottawa s’élève contre les GAFAM

Au Canada, 80% des revenus publicitaires en ligne sont contrôlés par Facebook et Google. Un véritable manque à gagner pour les titres de presse qui voient leurs contenus partagés sans pour autant que les revenus générés soient partagés. Le texte qui vise à changer cela s'inspire de la législation australienne et également de notions comme le droit d'auteur. Un choix politique intéressant qui augure néanmoins un bras de fer avec Facebook.

Cet article a été publié par Guillaume Lepage, le 23 octobre 2020 sur Le Devoir. Cet article qui date d'il y a quelques mois permet de comprendre ce qui se joue depuis le 18 février 2021 au Canada : en suivant l'exemple de l'Australie, le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, a annoncé son intention de rédiger une loi pour faire payer à Facebook des frais de licence pour présenter du contenu créé au pays sur leurs plateformes.

Le Canada doit immédiatement adopter le modèle de l’Australie pour obliger les géants du Web à dédommager les médias traditionnels lorsqu’elles partagent leur contenu sur leurs plateformes, ont plaidé d’une seule voix jeudi les principaux éditeurs canadiens.

« L’exemple australien est celui qui représente le plus grand potentiel pour soutenir la demande journalistique et pour améliorer l’économie canadienne », tranche dans un rapport fouillé le collectif Média d’Info Canada. Celui-ci représente 800 titres à travers le pays, dont Postmedia, Québecor, Le DevoirLa Presse et le Globe and Mail.

Non seulement Ottawa doit-il implanter le modèle australien « dans les plus brefs délais », mais celui-ci peut être « reproduit à la lettre » dans un délai aussi court que 90 jours, disent les éditeurs. Car selon eux, les « défaillances du marché de la publicité numérique » sont à toutes fins pratiques les mêmes en Australie qu’au Canada.

Il faut dire aussi que les deux pays partagent plusieurs similitudes, relève le rapport de quelque 50 pages. « Ils ont des géographies étendues, des centres de population disparates, un écosystème médiatique hétérogène et des provinces avec un fort sentiment d’identité régionale en plus de l’identité nationale », est-il écrit. Leurs systèmes parlementaire et juridique sont également semblables.

Vous pouvez retrouver l’article en intégralité sur Le Devoir

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Ce 19 avril ont débuté les élections générales en Inde. Elles dureront jusqu’au 1er juin. Organisées en sept phases elles verront près de 970 millions d’Indiens et d’Indiennes se rendre aux urnes afin d’élire, au scrutin uninominal à un tour, les 545 député·es qui composent la Chambre basse du Parlement, la Lok Sabha. A l’issue de ce scrutin sera désigné le Premier ministre issu du parti, ou de la coalition, majoritaire. Ces élections opposent deux groupes politiques : l’Alliance démocratique nationale, National Democratic Alliance (NDA) emmenée par le Bharatiya Janata Party (BJP), le Parti du peuple indien, actuellement au pouvoir en la figure du Premier ministre Narendra Modi, et la Indian National Developmental Inclusive Alliance (INDIA), emmenée par Rahul Gandhi, figure principale du Indian National Congress (INC), plus communément appelé « Congrès ». Si les seconds jouent leur (sur)vie, l’objectif du BJP est de remporter au moins 400 sièges, contre 303 actuellement (353 avec sa coalition). Il en a d’ailleurs fait son slogan de campagne. Cette majorité absolue lui permettrait de réviser la Constitution. Pour quelle Inde ?
Sans réelle opposition et ultra favori pour l’investiture du Parti conservateur américain, Donald Trump a largement remporté le Caucus en Iowa. L’élection américaine aura lieu le 5 novembre prochain et déjà, les observateurs demandent à Biden de muscler le jeu face au milliardaire newyorkais.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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