Cet article fait partie du dossier Ecologie populaire

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Nouvelle-Zélande : les banques devront publier l’impact de leurs investissements sur le climat

La Nouvelle-Zélande va contraindre les banques à révéler l'impact de leurs investissements sur le changement climatique, l'archipel devenant le premier pays au monde à adopter une loi obligeant le secteur financier à faire preuve de transparence en matière environnementale, ont annoncé les autorités.

Au cours de ces trente dernières années, la Nouvelle-Zélande a vu ses émissions de gaz à effet de serre augmenter de plus de 23%. Elle est l'un des rares pays à avoir inscrit dans sa loi un objectif "zéro carbone" d'ici 2050. L'archipel a déclaré l'état d'urgence climatique en 2020 et mis en place une taxe, imposée aux touristes entrant sur le territoire néo-zélandais, dont les bénéfices contribuent à la transition écologique du pays. Aujourd'hui en avril 2021, la loi présentée concernerait, si elle est adoptée, les banques et les assureurs dont le total des actifs dépasse 1 milliard de dollars néo-zélandais (soit 590 millions d'euros) ainsi que les émetteurs d'actions et de titres de créance cotés à la Bourse du pays : ce sont environ 200 des plus grandes entreprises du pays et plusieurs entreprises étrangères qui seront assujetties à la législation.

Le ministre du Commerce David Clark a indiqué qu’en vertu de cette loi, les banques, les compagnies d’assurance et les sociétés d’investissement auront pour obligation de faire état des conséquences de leurs placements sur le changement climatique.

« Etre le premier pays au monde à introduire une telle loi signifie que nous avons l’occasion de faire preuve d’un réel leadership et d’ouvrir la voie à d’autres pays pour rendre obligatoire la publication d’informations en matière de climat« , a-t-il déclaré.

David Clark a précisé que ce texte obligera les institutions financières à tenir compte de l’impact réel de leurs investissements sur le climat et permettra à la population de les évaluer.

« Il est important que chaque secteur de l’économie néo-zélandaise nous aide à réduire les émissions de carbone et à faire la transition vers un avenir à plus faible émission« , a-t-il déclaré.

« Cette législation est destinée à garantir que les établissements financiers divulguent et, en fin de compte, prennent des mesures contre les dangers du changement climatique tout en saisissant les opportunités » offertes en la matière.

La loi a été présentée lundi et si elle est adoptée, faire un rapport en matière climatique sera obligatoire d’ici 2023.

Le ministre en charge du Changement climatique James Shaw a précisé que ces rapports annuels devraient souligner le fait que les investissements à forte émission de carbone deviendront moins attrayants au fur et à mesure que les mesures de réduction des émissions deviendront obligatoires.

« Nous ne pouvons tout simplement pas parvenir à l’objectif de neutralité carbone pour 2050 si le secteur financier ne connaît pas l’impact de ses investissements sur le climat« , a-t-il déclaré.

« Cette loi mettra les risques climatiques au coeur des décisions financières et commerciales.« 

La Première ministre Jacinda Ardern s’est engagée à ce que la Nouvelle-Zélande atteigne un objectif de neutralité carbone pour 2050 et produise toute son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2035.

Cet article a été publié sur le site www.rtbf.be

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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