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« Nous avons besoin de la victoire sur l’extrême droite au Chili avec Gabriel Boric », Jean-Luc Mélenchon

Après avoir été signataire d'une tribune pour défendre la démocratie chilienne aux côtés de députés et de personnalités de plus de 15 pays, Jean-Luc Mélenchon a adressé un message aux Chiliens et aux Chiliennes en vue de l'élection présidentielle historique du 19 décembre 2021 : "Le moment politique du monde est un moment de tensions, de violences sociales et climatiques. Un moment difficile dans lequel nous avons tous besoin que les dirigeants des pays soient totalement engagés dans un projet de paix et d'harmonie entre les êtres humains. Et cela correspond à l'homme qu'est monsieur Boric."

Au Chili, lundi 13 décembre 2021 avait lieu le dernier débat avant l’élection présidentielle la plus importante depuis près de trente ans. Les électeurs devront départager dimanche 18 décembre le candidat d’extrême droite José Antonio Kast et l’ancien leader étudiant de gauche Gabriel Boric. C’est la présidentielle la plus polarisée depuis la fin de la dictature du général Pinochet, dont le modèle néolibéral est défendu par Antonio Kast, ouvertement nostalgique de la dictature, conservateur, sexiste, et proche du président brésilien Jair Bolsonaro.

Gabriel Boric, lui, défend le renforcement des droits des travailleurs et l’augmentation du salaire minimum. Son programme prévoit de créer une assurance maladie universelle, de réformer la police, dont la conduite a été controversée pendant la répression des manifestations de 2019, et des investissements dans la lutte contre le réchauffement climatique.

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Le 8 octobre 2024, Mohammed Yunus, récipiendaire du prix Nobel de la Paix (conjointement avec la Grameen Bank) et actuel Premier ministre par intérim, a promis la tenue prochaine d’élections, mais sans en annoncer le calendrier. Deux mois après l’exil forcé, et la démission de facto de la première ministre Sheikh Hasina, l’absence de date pour le scrutin n’est pas un signal rassurant quant à la restauration pleine et entière de la démocratie et de l’état de droit au Bangladesh.
Le président élu du Guatemala Bernardo Arévalo a enfin été investi le 14 janvier 2024, après une période d’extrême tension au cours de laquelle les élites du pays ont multiplié les manoeuvres politiques et judiciaires pour empêcher la passation de pouvoir. Le Guatemala a retenu son souffle jusqu’au dernier moment : le 14 janvier, les députés sortants ont retardé de plus de sept heures la prise de fonction des nouveaux parlementaires censés investir le premier président progressiste du pays depuis 70 ans. Ne voulant pas renoncer à sa mainmise sur le pouvoir, cette élite politique et économique corrompue n’aura rien épargné à Bernardo Arévalo, élu car il a promis de combattre la corruption et soutenu par le peuple guatémaltèque fortement mobilisé dans la rue et conscient de la stratégie de lawfare utilisée pour obstruer sa prise de pouvoir. Le 14 janvier, la députée de la France insoumise Ersilia Soudais a pris la parole à Paris, place de la République, afin d’alerter sur la situation et d’apporter le soutien des Français aux Guatémaltèques « qui méritent une réelle lutte contre les inégalités sociales, contre la corruption et la menace de l’extrême-droite. Nous partageons ici son discours.
Il y a de cela 13 ans, les yeux du monde s’ouvraient sur une scène qui allait devenir historique. Le monde arabe s’apprêtait à voir naître sa première démocratie, grâce à la mobilisation populaire historique des Tunisiennes et Tunisiens. Sous le slogan « Dégage », des centaines de milliers de Tunisiens ont pris la rue du sud au nord pour appeler au départ du régime dictatorial et tortionnaire de Ben Ali, qui régna sans partage sur le pays pendant 23 ans.