Cet article fait partie du dossier Contre le lawfare

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Lula, Cristina, Evo et d’autres dirigeants latino-américains appellent à des élections libres en Équateur

Le Conseil national électoral continue à freiner le corréisme. Bras institutionnel du lawfare en Équateur, il a supprimé le parti de l'ancien président de la liste des groupes politiques. Face au lawfare, la solidarité continue à s'organiser en Amérique latine pour que vive la révolution citoyenne.

Ce texte a été rédigé par Christian Rodriguez, membre du Monde en Commun.

Les anciens présidents et ministres des affaires étrangères progressistes de la région ont exprimé leur inquiétude face aux tentatives de proscription politique de la révolution citoyenne. Les actions du Conseil national électoral (CNE) laissent plus de doutes que de certitudes.

Dans une lettre intitulée « Pour la défense de la démocratie en Équateur », les dirigeants politiques soulignent qu’au cours des deux dernières années, le CNE a refusé trois fois au corréisme l’autorisation d’obtenir la vie légale. Ils ont également souligné que le coup final a été porté le 15 septembre, lorsque le CNE a supprimé le parti « Fuerza Compromiso Social » du registre des groupes politiques. Ceci, malgré le fait que le mouvement a été constitué il y a quatre ans et qu’il a participé à trois élections, obtenant des préfectures, des mairies et des représentations législatives aux niveaux national et local. Selon les leaders régionaux, l’État équatorien prend des décisions qui violent les traités internationaux et la Constitution équatorienne elle-même, qui garantit le droit à la libre association, à la non-discrimination et à la participation politique des citoyens.

Parmi les signataires de la lettre figurent l’ancienne et l’actuelle vice-présidente de l’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner ; et les anciens présidents Luis Inácio Lula da Silva et Dilma Rousseff (Brésil), Tabaré Vázquez et José Mujica (Uruguay), Evo Morales (Bolivie), Fernando Lugo (Paraguay), Manuel Zelaya (Honduras), Salvador Sánchez Cerén (El Salvador), Leonel Fernández (République dominicaine), Ernesto Samper (Colombie), Álvaro Colom (Guatemala), Martín Torrijos (Panama). Parmi les autres représentants régionaux de l’Unasur, du Parlasur, de l’OEA et d’anciens diplomates latino-américains. Pour sa part le leader de France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, avait envoyé un message de solidarité à Rafael Correa via son compte Twitter en manifestant son rejet total au lawfare politique à l’encontre de l’ancien président équatorien Rafael Correa : « Finalement le renégat dégoûtant qui préside l’#Equateur a fait interdire la candidature présidentielle de @MashiRafael ». 

Voltaire dit : « La pire des perversités est d’user de la loi pour servir l’injustice ».

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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