Il y a quelques jours, il a pris une dernière fois l’avion entre New York et Genève, ses deux villes chéries. Lui le franco-américain, l’expatrié, le voyageur. Lui, l’humaniste, l’animaliste, le libre penseur. Lui le poète, l’écrivain, le féru d’art. Lui le gourmet. Lui, le citoyen du monde engagé.
Nous voulons rappeler le travail qu’il a fourni pour notre site lors des événements aux Etats-Unis contre les violences policières. Durant des jours, il a suivi et analysé pour nous la situation et nous a permis de vivre ces moments historiques.
Nous voulons aussi rappeler et recommander la lecture de son roman Le Naufragé, son « accomplissement », une histoire marquante d’une famille de pêcheurs bretons qui voient leur monde s’effriter par l’arrivée des banques, du crédit et des logiques capitalistes dans un monde de solidarité et d’harmonie avec la nature.
François est parti comme il a vécu, en homme libre. Pour ses amis, la tristesse est grande, le manque est aigu. Son œuvre, riche, persistera.