Cet article fait partie du dossier La Paix

Le Monde en commun publie des articles et contenus audiovisuels accessibles dans 3 langues : français, anglais, et espagnol. L’objectif est de rendre accessible tous les contenus au plus large public. Pour cela, la langue ne doit pas être un obstacle.

Nous sommes en train de constituer un groupe de volontaires qui se chargeront de traduire l’ensemble des contenus afin de les présenter dans au moins trois langues (français, anglais, espagnol).

Si vous souhaitez rejoindre le groupe, merci de nous adresser un mail à contact@linternationale.fr

Texte de référence à venir…

L’Afghanistan au bord du gouffre de la pauvreté universelle

Selon un rapport publié le 9 septembre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), 97% de la population de l’Afghanistan risque de sombre sous le seuil de pauvreté si aucune réponse n’est apportée aux crises politique et économique du pays.

« Nous sommes confrontés à un effondrement total du développement qui vient s’ajouter aux crises humanitaires et économiques », a déclaré Kanni Wignaraja, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies et Directrice du Bureau régional du PNUD pour l’Asie et le Pacifique. « La moitié de la population a déjà besoin d’une aide humanitaire. Cette analyse suggère que nous sommes sur la voie d’une détérioration rapide et catastrophique de la vie des personnes les plus vulnérables en Afghanistan ».

En plus d’une sécheresse prolongée et des effets de la pandémie de COVID-19, l’Afghanistan doit affronter les bouleversements causés par la transition politique actuelle (gel des réserves de change, effondrement des finances publiques, pression croissante sur le système bancaire et augmentation de la pauvreté). Voilà les conséquences de 20 ans de guerre menée par les Etats-Unis. La guerre ne règle jamais rien. Elle tue. Et les conséquences sont terribles pour les populations.

Dans le même dossier

Voici la deuxième partie de notre travail sur les élections générales indiennes, qui ont débuté ce 19 avril et qui dureront jusqu’au 1er juin et qui verront près de 1 milliard d’Indiens et d’Indiennes se rendre aux urnes pour élire les 545 député·es qui composent la Chambre basse du Parlement, la Lok Sabha. Après une première partie qui analyse la façon dont la démocratie est mise en péril par l’hindouisme politique, cette deuxième partie s’intéresse au capitalisme dit « de connivence » sous Narendra Modi, où la fortune des milliardaires proches du pouvoir dépend de l’accès à des ressources contrôlées par l’Etat.
Ce 19 avril ont débuté les élections générales en Inde. Elles dureront jusqu’au 1er juin. Organisées en sept phases elles verront près de 970 millions d’Indiens et d’Indiennes se rendre aux urnes afin d’élire, au scrutin uninominal à un tour, les 545 député·es qui composent la Chambre basse du Parlement, la Lok Sabha. A l’issue de ce scrutin sera désigné le Premier ministre issu du parti, ou de la coalition, majoritaire. Ces élections opposent deux groupes politiques : l’Alliance démocratique nationale, National Democratic Alliance (NDA) emmenée par le Bharatiya Janata Party (BJP), le Parti du peuple indien, actuellement au pouvoir en la figure du Premier ministre Narendra Modi, et la Indian National Developmental Inclusive Alliance (INDIA), emmenée par Rahul Gandhi, figure principale du Indian National Congress (INC), plus communément appelé « Congrès ». Si les seconds jouent leur (sur)vie, l’objectif du BJP est de remporter au moins 400 sièges, contre 303 actuellement (353 avec sa coalition). Il en a d’ailleurs fait son slogan de campagne. Cette majorité absolue lui permettrait de réviser la Constitution. Pour quelle Inde ?
Sans réelle opposition et ultra favori pour l’investiture du Parti conservateur américain, Donald Trump a largement remporté le Caucus en Iowa. L’élection américaine aura lieu le 5 novembre prochain et déjà, les observateurs demandent à Biden de muscler le jeu face au milliardaire newyorkais.