La Cour suprême britannique a estimé vendredi qu’un groupe de chauffeurs travaillant pour le géant américain de services de véhicules de transport (VTC) Uber pouvaient être considérés comme des salariés, ce qui leur ouvre des droits en termes de salaire minimum et de congés payés.
Cette décision pourrait constituer un cas de jurisprudence pour de millions de personnes travaillant dans l’économie dite de partage (« gig economy »).
Uber avait saisi la Cour suprême après une plainte déposée en 2016 par deux chauffeurs. Un tribunal londonien avait alors estimé que le groupe américain avait enfreint les droits de ces chauffeurs en matière de congés payés et de temps de pause pendant le travail. Le groupe américain fait valoir que ses chauffeurs sont des autoentrepreneurs gérant leur temps comme ils le souhaitent et qu’à ce titre, ils ne peuvent bénéficier que de garanties légales minimales, concernant notamment leur santé et leur sécurité.
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