Les syndicats de base italiens ont effectué plusieurs appels à la grève. Les secteurs touchés ? Les transports et l’éducation.
Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (un réseau qui regroupe des organisations syndicales du monde entier) explique dans son communiqué :
« dans des conditions difficiles, conséquences de la pandémie de COVID-19 et de la gestion qui en a été faite par le patronat et les pouvoirs publics, les travailleuses et les travailleurs reprennent l’offensive, collectivement »
Les syndicats veulent s’organiser pour que les services publics ne soient pas davantage fragilisés qu’ils ne le sont déjà, que la crise du Coronavirus ne puisse pas devenir un prétexte à démanteler les services qui se sont pourtant révélés nécessaires et vitaux (pour ceux qui en doutaient) depuis le début de l’épidémie.
Aux grèves qui touchent le secteur public, s’ajoutent celles de secteurs spécifiques, de professions du privé aux grèves pour le climat, les Friday for Future (initiés par la jeune activiste Greta Thunberg) qui continuent en Italie. La presse locale recense déjà les premières annonces des perturbations.
Si pour l’heure, peu d’informations circulent concernant le mouvement, celui-ci s’organise de manière large et les sujets et revendications soulevées sont celles qui figureront à l’agenda social dans de nombreux pays où les chocs économiques et sociaux dus à la pandémie sont le prétexte préféré des libéraux pour entamer des réformes structurelles.