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Dimanche 14 mai les Thaïlandais ont placé en tête le Move Forward Party (MFP, « aller de l’avant ») en tête des élections législatives. Ce parti progressiste a intensément subi le lawfare du gouvernement de la junte militaire : dissolutions, cofondateurs et anciens leaders rendus inéligibles, rassemblements interdits, interférences électorales et pilonnage médiatique. Le chef de file actuel du MFP, Pita Limjaroenrat (qui a succédé à Piyabutr Saengkanokkul, se prépare à devenir Premier ministre dans le cadre d’une coalition. Mais dans un système politique toujours en partie verrouillé par les militaires et l’institution monarchique, y parviendra-t-il ?
Azat Miftakhov, jeune doctorant en mathématiques à l’université de Moscou et militant anarchiste, a été emprisonné par les forces de sécurité russes en 2019, sans raison claire. Il devrait être libéré en septembre, mais le FSB est en train de monter un dossier pour faire de lui un « terroriste », qualification qui a d’abord visé les Tchétchènes et qui englobe dorénavant tous les opposants à Vladimir Poutine. Avec la guerre d’Ukraine, ces pratiques, qui visent à faire taire toutes les voix qui s’élèveraient contre Poutine et son régime mafieux, se généralisent. Des universitaires, intellectuels, militants politiques, syndicalistes, citoyens et élus du monde entier ajoutent leur voix à celles déjà exprimées depuis 2019, pour demander la libération d’Azat. Nous relayons cet appel, signé par Jean-Luc Mélenchon, sur le Monde en Commun.
Des pages Facebook proches du cercle du président tunisien autoritaire Kaïs Saïed ont fait circuler le 8 mars 2023, une prétendue déclaration de Jean-Luc Mélenchon, selon laquelle il aurait critiqué l'opposition tunisienne. Nous publions ici le démenti de M. Mélenchon.
Ce Jeudi 16 mars 2023 fut un jour décisif dans la bataille des retraites en France. La Première Ministre Elisabeth Borne a déclenché le 49.3, article de la constitution qui permet de passer en force un projet de loi, sans vote du Parlement. La réaction fut unanime : la colère populaire. Contre cet acte autoritaire et anti-démocratique, des rassemblements spontanés ont eu lieu dans toutes les villes du pays, notamment à Paris, place de la Concorde, devant l’Assemblée nationale, où des milliers de personnes ont convergé : les jeunes ont rejoint les travailleurs, ainsi que les députés de gauche, qui font la une de nombreux journaux internationaux. En France comme ailleurs, tous savent que le président Macron est affaibli et isolé. Ces prochains jours vont être décisifs pour la présidence Macron. Le monde entier nous regarde.
Dès son arrivée au pouvoir en 2021, le président Pedro Castillo a subi une discrimination de classe de la part de la droite péruvienne. Durant les premiers mois de son mandat, sans fondement et sans preuve, il a été accusé de corruption, puis durant les 17 mois de son court gouvernement, il a fait face à une campagne raciste féroce visant à le démettre de ses fonctions. De plus en plus isolé, sa chute du 7 décembre était annoncée avec la nomination à la présidence de Dina Boluarte, sa propre vice-présidente.
Il a rechuté. Ironie du sort, au moment même où les rares défenseurs de sa réforme des retraites en France donnent de ridicules leçons de maintien à tout le monde, il s’est à nouveau permis de mal parler à un homologue étranger. Et c’est ainsi que la conférence de presse de dimanche Kinshasa entre Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), aura suffi à ruiner le peu de crédit accordé par les populations et les dirigeants au « nouveau partenariat pour l’Afrique » du dirigeant français.
Il y a 10 ans, jour pour jour, Chokri Belaïd, leader populaire de la gauche tunisienne, était assassiné par les islamistes. Célébrer sa mémoire, c’est continuer à lutter pour la solidarité internationaliste qu’il avait chevillée au corps.
Le Congrès de la République, à majorité de droite et fasciste, vient d'accorder un vote de confiance au cabinet gouvernemental dirigé par Alberto Otárola, ignorant les protestations et les demandes de divers secteurs politiques et sociaux et rendant plus critique et difficile la recherche d'une solution à la crise qui secoue le pays et qui a déjà coûté la vie à 46 compatriotes.
Le 1er janvier 2023, Luiz Inácio Lula da Silva a pris ses fonctions de nouveau président du Brésil, plus grand pays de l'Amérique latine et dixième puissance mondiale. Après quatre années de saccage de l'Amazonie, d'explosion des inégalités, de la faim et de la violence sous Jair Bolsonaro, ancien militaire d'extrême droite élu sur un programme ultralibéral en 2018, Lula entame un troisième mandat de quatre ans (2023-2027) dans un pays polarisé, fortement endetté, où 30% des habitants sont pauvres et où la moitié de la population est frappée d'insécurité alimentaire. C'est dans ce contexte que Lula a prononcé deux discours à Brasilia le 1er janvier : un devant le congrès et un à l'extérieur, sur la place des trois pouvoirs, pour ses soutiens et les militants. Il a reçu l'écharpe présidentielle des mains de cinq personnes issues de la société brésilienne populaire : le chef indigène Raoni, un professeur, une personne handicapée, un ouvrier-métallurgiste, un cuisinier. Nous vous partageons l'analyse de ces discours par Christophe Ventura, chercheur-associé à l'IRIS, spécialiste de l'Amérique latine.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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