Cet article fait partie du dossier de la Révolution citoyenne

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Au Soudan, le peuple ne cède pas !

Les manifestations commémorant le troisième anniversaire de la révolution au Soudan ont réuni des dizaines de milliers de personnes dans tout le pays. Les citoyens ont scandé des slogans comme « le pouvoir au peuple » contre le nouveau pouvoir militaire issu du coup d’Etat mené le 25 octobre par le général Abdel Fattah Al-Bourhane.

Ce dernier a choisi de réprimer les manifestants pacifiques.  Près de trois cents personnes ont été blessées, certaines gravement.

Cette situation montre l’impasse dans laquelle s’est placé Abdallah Hamdok. Ce dernier a signé avec le général al-Bourhane le 21 novembre un accord politique permettant sa réintégration au poste de Premier ministre, seul au milieu des militaires. L’accord prévoyait également la libération, effective depuis, des prisonniers politiques détenus depuis le coup d’État.

Mais la coalition civile des Forces pour la liberté et le changement (FFC) qui partageait jusqu’au coup d’Etat le pouvoir avec l’armée et ont été rayées du nouveau gouvernement, et l’Association des professionnels soudanais (SPA), fer de lance de la révolution, n’ont pas reconnu cet accord dont le seul objet est de légitimer le coup d’Etat militaire. Elles ont appelé la population à continuer les manifestations.

Depuis les manifestations contre le coup d’état – toutes pacifiques – continuent dans les rues de Khartoum ainsi qu’à travers le pays. Parmi les revendications des manifestants depuis le coup d’Etat figurent la restructuration de l’armée sous contrôle civil, la purge des officiers fidèles au dictateur déchu Omar al-Bashir et le démantèlement des groupes armés, dont les « Rapid Support Forces » (RSF) initialement financées en partie par l’Union Européenne au nom du soutien à lutte contre l’immigration clandestine, mais auteur de crimes de guerre au Darfour et de crimes contre les manifestants.

Les comités de résistance, cellule de base de la révolution, ont appelé à de nouvelles mobilisations, dès le 25 décembre.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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