Le gouvernement formé en 2022 était le plus fragile de la dernière décennie,malgré la majorité absolue du socialiste remportée par la peur du croque-mitaine d’extrême droite et des promesses interminables de stabilité. Les polémiques semblaient interminables, une succession de scandales auxquels le premier ministre António Costa et son exécutif répondaient toujours avec la plus grande arrogance, comme si le PS avait le droit divin de gouverner et n’avait à répondre de rien, ni à personne. « Habituez-vous à cela », avait déclaré Costa. Mais nous n’en n’avons même pas eu le temps : le Premier ministre a fini par démissionner, suite à la révélation de l’existence d’une enquête sur ses agissements dans le cadre d’une information judiciaire pour corruption concernant des licences d’exploration de mines de Lithium comme de la production d’hydrogène et impliquant plusieurs membres du gouvernement, dont son chef de cabinet, Vítor Escaria et le ministre de l’Infrastructure, João Galamba.
Quelles que soient les conclusions de ce processus en cours, il met une fois de plus en évidence la promiscuité entre le pouvoir politique exercé par les grands partis et le bénéfice privé d’une demi douzaine de « propriétaires de tout ». Toujours vendus comme étant dans « l’intérêt national », même si pour le garantir, l’équité, l’environnement, l’intérêt public et, en fin de compte, la démocratie sont attaqués. Cette promiscuité oligarchique tue peu à peu la confiance des Portugais dans les acteurs et institutions politiques.
Lorsque les seuls bénéficiaires des actions d’un gouvernement sont les tout-puissants, son incapacité à répondre aux demandes du peuple qui l’a élu est mise en évidence. La majorité absolue du PS se vante de ses « bons comptes » et de ses excédents budgétaires, tout en étant responsable de la plus grande crise du logement de mémoire d’homme, de l’effondrement du Service National de Santé (SNS) et de la dégradation des écoles publiques. Le droit du travail imposé par la troïka reste en vigueur, les salaires n’augmentent pas, les infrastructures se détériorent. Rien ne distingue un gouvernement « socialiste » d’un gouvernement de droite : même attaque contre les services publics, même asservissement aux intérêts privés, même austérité.
De même, peu de choses distinguent le secrétaire général du PS nouvellement élu, Pedro Nuno Santos, d’António Costa. Le style est peut-être différent, plus moderne, plus féroce, mais nous savons que le changement n’est guère plus qu’esthétique : Pedro Nuno faisait partie de l’exécutif qui nous a amenés ici, il a eu la responsabilité directe de plusieurs affaires qui ont ébranlé la confiance politique dans le gouvernement . Malgré ses discours inspirés, ses actions à la tête du ministère de l’Infrastructure indiquent autre chose : nous continuons à avoir l’un des pires réseaux ferroviaires d’Europe, la situation à l’aéroport de Lisbonne n’est toujours pas résolue, la TAP continue de glisser vers la privatisation. Même en tant que député, après sa démission, Pedro Nuno Santos n’a jamais cessé de s’aligner sur ce gouvernement. Comment le croire lorsqu’il affirme défendre le rétablissement du gel du temps de service des enseignants alors qu’il avait voté contre il y a moins d’un mois ? Le respect de la discipline électorale pesait plus lourd que la défense des enseignants. Cela nous montre tout ce que nous devons savoir sur le PS.
Il est vrai que la situation politique nationale est ressentie comme éloignée par de nombreux émigrés et citoyen.ne.s d’origine portugaise vivant en France. Ce n’est pas surprenant : la vérité est que les gouvernements PS et PSD successifs, sans exception, ont condamné la diaspora portugaise à l’oubli complet.
Le réseau consulaire n’a jamais été aussi réduit et avec moins d’allocation de ressources (entraînant des retards dans le paiement des pensions et le renouvellement des documents d’identité, le manque de travailleurs sociaux et le mauvais fonctionnement des services consulaires en général), l’enseignement du portugais en Europe n’a jamais été si faible et maintenant même l’accès aux soins de santé continus et à un médecin de famille veut nous être retiré. Les résidents portugais en France et en Europe sont livrés à eux-mêmes.
Les deux députés élus pour la circonscription de l’Europe, tous deux issus du PS, n’ont rien fait, durant le mandat qui leur a été confié, pour changer la donne. Au contraire : lorsque d’autres partis ont présenté des propositions qui servaient les intérêts des citoyens, le groupe parlementaire PS les a unilatéralement rejetés. Un exemple vraiment ridicule concerne les différents projets de loi exigeant la suppression des frais de scolarité pour l’enseignement du portugais à l’étranger (dont celui présenté par le groupe parlementaire du Bloc de Gauche – Bloco de Esquerda). La députée Nathalie Oliveira, élue en France, a été rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères et des communautés portugaises sur deux de ces projets de loi. Pouvant, en sa qualité d’auteur de l’avis, donner son avis, elle s’est abstenue de le faire. Au moment du vote, Elle est restée alignée sur le banc du PS pour rejeter les propositions. Une fois de plus, pour les députés PS, la fidélité au parti prime sur le mandat qui leur a été confié par les électeurs.
De même, l’existence d’un Secrétariat d’État aux Communautés n’a été qu’une formalité, le poste de Secrétaire d’État étant distribué comme un autre des « strapontins » qui n’a rien fait pour les communautés. Il est même surprenant que José Luís Carneiro se soit autant prévalu de son strapontin pendant sa campagne pour le poste de secrétaire général du PS, compte tenu du peu de travail qu’il a fourni pour nos communautés.
Il n’est pas étonnant que tant de Portugaises et Portugais résidents à l’étranger n’exercent pas leur droit de vote, compte tenu du mépris auquel nous avons été soumis par les gouvernements successifs. Mais c’est une erreur : le suffrage est l’un des rares outils dont nous disposons pour changer cette situation. Y renoncer, c’est donner carte blanche aux mêmes personnes pour qu’elles puissent continuer à ne rien faire. Heureusement, les partis ne sont pas tous pareils, et il y en a un qui n’a pas failli à son engagement envers les communautés portugaises : le Bloc de Gauche. Même si nous avons vu notre représentation parlementaire réduite lors des élections qui ont suivi la « geringonça », nous n’avons jamais cessé de présenter des propositions visant à garantir le renforcement du réseau consulaire, l’amélioration des conditions d’enseignement de la langue portugaise à l’étranger ou l’égalité des conditions d’exercice du pouvoir de vote entre les Portugais résidant sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger. Les programmes électoraux du Bloc n’ont jamais cessé d’inclure la diaspora portugaise et nos député.e.s à l’Assemblée de la République n’ont jamais renoncé à présenter des propositions en conséquence.
Plus récemment, face à l’ordonnance qui modifie le fonctionnement du Registre National des Usagers et qui empêche l’accès des Portugais.e.s résidants à l’étranger aux soins de santé continus et à un médecin de famille, le Bloc de Gauche a immédiatement demandé des éclaircissements au gouvernement et a exigé sa révocation. Cette ordonnance oblige également les usagers à payer le coût des soins. Le Bloc de Gauche considère cette mesure comme inqualifiable et garantit qu’il ne renoncera pas à défendre le plein droit d’accès au Service National de Santé pour tous les citoyens portugais, conformément à la loi fondamentale sur la santé, que cette ordonnance viole.
À l’heure où nous nous apprêtons à célébrer les 50 ans du 25 avril 1974, il ne saurait être plus clair que c’est la gauche qui est la véritable défenseure des valeurs d’avril. C’est la gauche qui a mené les combats pour le travail, l’éducation et la santé publique. C’est grâce à l’accord parlementaire avec les partis de gauche que les revenus, les vacances et les droits ont été récupérés et que les Portugais ont pu respirer pendant une brève période. Les législatures suivantes nous ont montré que, sans partenaires de gauche, rien ne distingue le PS des partis de droite. Sans la gauche, il n’y a pas de place pour une récupération des revenus, des augmentations de salaires et des investissements dans les
services publics.
C’est aussi la gauche qui garantit la défense de l’héritage le plus important de la révolution des œillets : la liberté. La vraie, celle qui, comme nous le dit Sérgio Godinho, n’existe que lorsqu’il y a « la paix, le pain, le logement, la santé, l’éducation ». Seuls les votes pour la gauche permettent, en même temps, de garantir que la droite et l’extrême droite n’arrivent pas au pouvoir et que le centre politique n’insiste pas sur des politiques libérales de privatisation et d’austérité, qui favorisent la croissance d’une politique populiste, xénophobe, l’extrême droite raciste, sexiste et corrompue, ainsi que la droite radicale d’ailleurs financées par les mêmes chefs d’entreprises et oligarques.
Au sein de la gauche, le Bloc de Gauche est le parti le mieux placé pour affronter les pouvoirs en place et le piège TINA (« Il n’y a pas d’alternative ») que le PS tente de vendre à la nation. Le Bloc de Gauche a été le principal protagoniste dans la lutte contre la plus grande crise à laquelle le pays est confronté : la crise du logement. Il est nécessaire d’arrêter la vente de propriétés aux étrangers non-résidents, d’imposer des mécanismes de contrôle des loyers, de garantir que toute nouvelle construction ait un nombre minimal de logements abordables, de mettre fin aux saisies des premières habitations, entre
autres mesures urgentes. Ce n’est qu’avec les propositions présentées par le Bloco que nous pourrons résoudre un problème aussi complexe.
Le Bloc de Gauche est aussi le parti qui ne baisse pas les bras dans la lutte pour des causes qui garantissent la dignité humaine à tous. Pour nous, les luttes féministes, antiracistes ou LGBTQI+ ne sont pas secondaires : elles font partie de notre identité.
Nous sommes alignés avec la gauche européenne « Maintenant le peuple », dans la campagne commune entre le Bloc de Gauche et la France Insoumise pour les élections européennes du 6 juin, dans tous ces aspects : Dans la lutte contre le changement climatique, l’anticapitalisme, la défense des travailleurs et la souveraineté des États. Nos députés européens défendent sans relâche les valeurs qui nous unissent aux autres partis avec lesquels nous partageons les bancs du Parlement européen. Renforcer la position du Bloc de Gauche au niveau national constituera une étape vers le renforcement de la gauche européenne « Maintenant le peuple ».
Nous avons tous de la famille et des amis qui nous relient au Portugal et à qui nous souhaitons une belle vie. Beaucoup d’entre nous reviendraient si nous pouvions y aspirer. C’est pourquoi nous luttons au sein du Bloc de Gauche : Pour la construction d’une vie bonne, véritablement de gauche, sans peur d’affronter les grands pouvoirs, et qui ne peut pas être dirigée par ceux qui se couchent avec ces pouvoirs. L’alternative existe, et nous sommes au Portugal, en Europe et dans le monde, en train de lutter pour elle.
Os governos passam, os emigrantes ficam na mesma
Dia 10 de Março, Portugal irá novamente a eleições legislativas. Serão as terceiras em menos de 5 anos. O governo formado em 2022 foi o mais frágil da última década, apesar da maioria absoluta do Partido Socialista, conquistada pelo medo do papão da extrema-direita e pelas promessas infindáveis de estabilidade. As controvérsias pareciam infinitas, uma sucessão de escândalos a que António Costa e o seu executivo sempre responderam com a maior arrogância, como se o PS tivesse um direito divino a governar e não tivesse de responder a nada nem a ninguém. “Habituem-se”, dizia Costa. Mas nem tivemos tempo para isso: O primeiro-ministro acabou por pedir a demissão, na sequência da divulgação da existência de um inquérito específico à sua ação no âmbito de uma investigação judicial que envolve vários membros do governo, entre os quais o seu chefe de gabinete, Vítor Escária, e o ministro das infraestruturas, João Galamba.
Independentemente de quais sejam as conclusões desse processo em curso, este deixa clara, mais uma vez, a promiscuidade entre o poder político exercido pelos grandes partidos e o proveito privado de meia dúzia de “donos disto tudo”, sempre vendido como sendo do “interesse nacional”, apesar de para o garantir se atentar contra a equidade, o ambiente, o interesse público e, em última análise, a democracia. Esta promiscuidade mata, lentamente, a confiança dos portugueses nos atores políticos e nas instituições.
Quando os únicos que beneficiam das ações de um governo são os todo-poderosos, fica exposta a sua incapacidade de responder às demandas do povo que o elegeu. A maioria absoluta do PS gaba-se das “contas certas” e dos excedentes orçamentais enquanto é responsável pela maior crise na habitação de que há memória, pelo colapso do SNS e pela degradação da escola pública. A lei laboral dos tempos da troika mantém-se, os salários não sobem, as infraestruturas deterioram-se. Não há nada que distinga o governo “socialista” de um de direita: O mesmo ataque aos serviços públicos, a mesma subserviência aos interesses privados, a mesma austeridade.
Da mesma forma, pouco distingue o recém-eleito secretário-geral do PS, Pedro Nuno Santos, de António Costa. O estilo poderá ser diferente, mais moderno, mais aguerrido, mas sabemos que a mudança é pouco mais do que estética: Pedro Nuno fez parte do executivo que nos trouxe até aqui, teve responsabilidade direta sobre vários dos casos que abalaram a confiança política no governo. Apesar dos discursos inspirados, as suas acções à frente do Ministério das Infraestruturas indicam outra coisa: Continuamos com uma das piores redes ferroviárias da Europa, a situação do aeroporto de Lisboa continua por resolver, a TAP não deixa de caminhar rumo à privatização. Também como deputado, já depois da sua demissão, PNS nunca deixou de estar alinhado com este governo. Como acreditar quando diz defender a recuperação do tempo de serviço congelado aos professores quando votou contra esta há menos de um mês? Pesou mais a obediência à disciplina de voto do que a defesa dos professores. Isso devia dizer-nos tudo o que precisamos de saber.
É verdade que a situação política nacional é sentido como distante por muitos dos emigrantes e cidadãos lusodescendentes. Não é de estranhar: A verdade é que os sucessivos governos do PS e do PSD, sem exceção, têm condenado a diáspora portuguesa ao mais absoluto esquecimento. A rede consular nunca esteve tão reduzida e com menor alocação de recursos (levando ao atraso no pagamento de pensões e na renovação de documentos de identificação, à falta de assistentes sociais e ao mau funcionamento dos serviços consulares em geral), o ensino do português no estrangeiro nunca teve menos alcance e agora até o acesso aos cuidados continuados de saúde e ao médico de família nos querem retirar. Os portugueses residentes no estrangeiro estão abandonados à sua sorte.
Os dois deputados eleitos pelo círculo da Europa, ambos pelo PS, nada fizeram, durante o mandato que lhes foi confiado, para alterar a situação. Pelo contrário: Quando os outros partidos apresentaram propostas que serviriam os interesses destes cidadãos, o grupo parlamentar do PS chumbou-os unilateralmente. Um exemplo verdadeiramente caricato diz respeito aos diversos projectos de lei que exigiam o fim da propina para o ensino do português no estrangeiro (entre os quais o apresentado pelo grupo parlamentar do Bloco de Esquerda). A deputada Nathalie Oliveira, eleita pelo círculo da Europa, foi relatora de um parecer da Comissão de Negócios Estrangeiros e Comunidades Portuguesas sobre dois destes projetos de lei. Podendo, na função de autora do parecer, dar a sua opinião, absteve-se de o fazer. Na altura da votação, manteve-se alinhada com a bancada do PS para chumbar as propostas. Mais uma vez, para os deputados do PS, a lealdade para com o partido sobrepõe-se ao mandato que lhes foi confiado pelos eleitores.
De igual forma, a existência de uma Secretaria de Estado das Comunidades não tem sido mais do que uma formalidade, o cargo de Secretário de Estado distribuído como mais um dos “jobs for the boys” que nada tem feito pelas comunidades. É de estranhar até que José Luís Carneiro se tenha focado tanto no seu tempo como ocupante deste cargo durante a sua campanha para secretário-geral do PS, tendo em conta o pouco (ou nenhum) trabalho feito que tinha a mostrar.
Não é estranho que tantos portugueses residentes no estrangeiro não exerçam o seu direito ao voto, tendo em conta o desprezo a que temos sido sujeitos pelos sucessivos governos. No entanto, é um erro: o sufrágio é uma das poucas ferramentas de que dispomos para alterar esta situação. Abdicar dele é dar um passe-livre aos mesmos do costume para que continuem sem nada fazer. Felizmente, os partidos não são todos iguais, e há um partido que não tem falhado o seu compromisso para com as comunidades portuguesas: O Bloco de Esquerda. Mesmo vendo a nossa bancada parlamentar reduzida nas eleições que sucederam à “geringonça”, nunca deixámos de apresentar propostas que visam garantir o reforço da rede consular, a melhoria das condições para o ensino da língua portuguesa no
estrangeiro ou a igualdade de condições para o exercício do voto entre os portugueses residentes em território nacional e os residentes no estrangeiro. Os programas eleitorais do Bloco nunca deixaram de contemplar a diáspora portuguesa e os nossos deputados à Assembleia da República nunca se demitiram da apresentação de propostas em conformidade.
Mais recentemente, perante o despacho que altera o funcionamento do Registo Nacional de Utentes e que impede o acesso por parte dos portugueses residentes no estrangeiro aos cuidados continuados de saúde e a um médico de família, o Bloco imediatamente pediu esclarecimentos ao Governo e exigiu a sua revogação, que também responsabiliza os utentes nesta situação pelo pagamento do custo da prestação dos cuidados. O Bloco considera esta medida como inqualificável e garante que não baixará os braços na defesa do direito total de acesso ao SNS de todos os cidadãos portugueses, de acordo com a lei de bases da saúde, que este despacho viola, no nosso entender.
Nesta altura em que estamos prestes a celebrar os 50 anos do 25 de Abril, não podia estar mais claro que é a esquerda a verdadeira defensora dos valores de Abril. Tem sido a esquerda a protagonizar as lutas pelo trabalho, pela educação, pela saúde pública. Foi graças ao acordo parlamentar com os partidos de esquerda que se recuperaram rendimentos, feriados e direitos, e que os portugueses puderam respirar por um breve período de tempo. As legislaturas seguintes mostraram-nos que, sem os parceiros de esquerda, nada distingue o PS dos partidos de direita. Sem a esquerda, não há lugar à
recuperação de rendimentos, ao aumento de salários, ao investimento nos serviços públicos.
Também é a esquerda que garante a defesa do mais importante legado da Revolução dos Cravos: a liberdade. A verdadeira, aquela que, como nos diz Sérgio Godinho, só existe quando há “a paz, o pão, habitação, saúde, educação”. Só os votos à esquerda permitem, em simultâneo, garantir que a direita não chega ao poder e que o centrão político não insiste nas políticas liberais de privatização e austeridade, que potenciam o crescimento da extrema-direita populista, xenófoba, racista, machista e corrupta, bem como da direita radical alimentada pelos mesmos bolsos.
Dentro da esquerda, é o Bloco de Esquerda o partido em melhor posição para fazer face aos poderes instituídos e à armadilha da TINA (“There Is No Alternative”) que o PS tenta vender à nação. Tem sido o Bloco o principal protagonista da luta contra a maior crise que o país enfrenta: A crise da habitação. É preciso travar a venda de imóveis a estrangeiros não-residentes, impor mecanismos de controlo de rendas, garantir que qualquer nova construção tem um limite mínimo de habitação acessível, acabar com as penhoras de primeira habitação, entre outras medidas urgentes. Só com as propostas apresentadas pelo Bloco se pode fazer frente a um problema tão complexo.
Também é o Bloco o partido que não baixa os braços na luta pelas causas que garantem a dignidade humana a todos e a todas. Para nós, as lutas feminista, anti-racista ou LGBTQI+ não são secundárias: Fazem parte da nossa identidade.
Estamos alinhados com a Esquerda Europeia (“Agora o povo”, “Maintenant le peuple”, “Now the people” na campanha commun entre o Bloco e a France Insoumise liderada pela camarada Manon Aubry para as eleições europeias do dia 6 de junho) em todos estes aspectos, bem como na batalha contra as alterações climáticas, no anticapitalismo, na defesa dos trabalhadores e da soberania dos estados. Os nossos eurodeputados são incansáveis na defesa dos valores que nos unem aos outros partidos com que partilhamos a bancada no Parlamento Europeu. Reforçar a posição do Bloco a nível nacional será um passo no reforço da Esquerda Europeia, como reforçar a France Insoumise em França para o mesmo efeito.
Todos nós temos família e amigos que nos ligam a Portugal e para quem desejamos uma vida boa. Muitos de nós voltaríamos caso a ela pudéssemos almejar. É por isso que lutamos no Bloco de Esquerda: Pela construção de uma vida boa feita verdadeiramente à esquerda, sem medo de enfrentar os grandes poderes, e que não pode ser liderada por quem se deita na cama com eles. A alternativa existe, e estamos em Portugal como em França, na Europa e no mundo a lutar por ela.