Cet article fait partie du dossier Les luttes syndicales

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Construire des coopérations internationalistes : le modèle du syndicalisme international

Pour qu’une société humaine puisse perdurer elle doit avoir pour projet la coopération entre ses membres. Pourtant la mondialisation de la production et des échanges s’est largement développée sur la mise en concurrence des travailleurs et les normes qui les protègent. Elle transforme les équilibres sociaux-économiques et les modes de régulations en affaiblissant considérablement les États.

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Grève nationale contre une nouvelle loi travail

Les transports et les services publics grecs étaient paralysés jeudi 10 juin dans le cadre d’une grève nationale de vingt-quatre heures contre une nouvelle loi travail qui vise à augmenter le temps de travail de 8 à 10 heures et à supprimer la semaine de travail de cinq jours. Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Athènes et à Thessalonique, deuxième ville du pays, pour protester contre cette réforme préparée par le gouvernement de droite et qui implique une dérégulation du travail  sous couvert de « flexibilité » .

Le gouvernement a souligné que les nouvelles règles permettraient au personnel de négocier avec la direction de l’entreprise dans laquelle ils travaillent, la possibilité de travailler plus d’heures, en contrepartie d’un congé payé supplémentaire.  
« Les travailleurs ne peuvent pas payer leur loyer, les besoins de leurs enfants, leurs courses, avec des congés payés », a exprimé depuis la tribune du Parlement Mariliza Xenogiannakopoulou, porte-parole de Syriza.

Des « contrats personnalisés » qui officialisent l’exploitation des heures supplémentaires et qui détruisent encore un peu plus les droits des travailleurs individualisés et (encore) moins protégés. 

Cette réforme intervient alors que le sommet européen se tient les 11 et 12 juin pour notamment aborder la question du salaire minimum à l’échelle de l’Union. 
La Grèce est à nouveau le laboratoire de l’austérité et des atteintes aux droits des travailleurs du Sud de l’Europe. 

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Le mouvement de syndicalisation initié l’année dernière à Starbucks ne cesse de gagner en ampleur malgré les tentatives du groupe, à la limite de la légalité, pour mettre fin à ces velléités syndicales. L’entreprise états-unienne s’est par ailleurs attirée les critiques de Bernie Sanders qui dénonce le comportement adopté par l’entreprise.
« D’après ce rapport, l’accord UE-Mercosur aurait une grande part de responsabilité dans la déstabilisation accrue des marchés agricoles. En effet, il occasionnerait « la plus forte importation de produits agricoles » sur des marchés déjà saturés et alors que les agriculteurs peinent déjà à vivre de leur métier. En échange, il prévoit la suppression des droits de douane sur 91% des biens exportés vers le Mercosur. À quel prix ? Outre l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre qu’il provoquerait, un autre rapport d’experts évoque une hausse de 5 % de la déforestation du fait de l’augmentation de la production bovine » écrivait Jean-Luc Mélenchon en février 2021. Depuis la publication du rapport, une coalition internationale qui regroupe 450 organisations s’est constitués : un communiqué, des vidéos et des pétitions, ce projet d’envergure vise à s’opposer à l’accord de libéralisation du commerce UE – Mercosur. Plus de 2 millions de personnes ont déjà signé les pétitions pour s’opposer à ce projet écologiquement et socialement dévastateur.