Pedro Castillo représente le parti Pérou Libre, à l’idéologie progressiste : il souhaite modifier la Constitution politique du pays dans le but de réaliser une réforme économique dans laquelle l’Etat assumerait le rôle d’entrepreneur pour concurrencer le secteur privé. Il prévoit également la nationalistation d’entreprises dans les secteurs des mines, du pétrole, du gaz et des communications.
Il est également l’un des huit candidats à la présidence qui n’a fait l’objet d’aucune accusation pénale.
L’ex candidate Verónika Mendoza pour le parti Nuevo Perú, féministe, socialiste, anti-impérialiste et écologiste (que les médias ont associé au Venezuela pendant la campagne, arguant que le Pérou « connaitrait une crise semblable à ce pays si elle venait à être élue »), appelle à l’unité derrière le candidat Pedro Castillo, contre la conservatrice de droite Keiko Fujimori, candidate après avoir passé 16 mois en détention provisoire dans le cadre d’une enquête pour corruption.