L’intellectuel de gauche Michel Kilo vivait réfugié en France depuis dix ans. Pilier du mouvement contre la dictature de Bachar al-Assad, il a mené le combat de manière pacifique pendant cinquante ans. D’abord contre le père, dans les années 80, au cours desquelles il a fait un premier séjour en prison. Puis, quand Bachar al-Assad est arrivé au pouvoir en 2000, il a participé au printemps de Damas, rapidement interrompu par la répression.
Après avoir été condamné une deuxième fois en 2007 à trois ans de prison, il est accueilli en France comme réfugié en 2011. Il a continué à participer à différents mouvements d’opposition à la dictature syrienne organisés au Caire, à Istanbul et ailleurs.
L’opposition syrienne et tous les défenseurs des droits de l’homme dans le monde s’émeuvent de la disparition d’un homme qui toute sa vie a eu le courage de dénoncer les actes barbares des puissants qui tyrannisent les peuples.
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