Le 31 décembre 2020, le Soudan a été une nouvelle fois plongé dans l’horreur. Vingt hommes ont violé une jeune femme le soir du Nouvel an dans les rues de Khartoum, la capitale, la menaçant avec un couteau. Un crime qui est pourtant resté complètement impuni : aucune poursuite n’a été engagée pour retrouver et condamner les auteurs de ce viol collectif, rapporte Medafrica.
Indignées face à une telle injustice et l’inaction des autorités, les Soudanaises se sont soulevées. En manifestant, et en lançant les hashtags #WeAreWithYou et #ItsNotOkay sur les réseaux sociaux. Un moyen virtuel de faire entendre leurs voix, passées sous silence par une nation qui échoue à reconnaître ces drames tels qu’ils sont : des crimes sexuels dont les agresseurs sont les seuls responsables.
جانب من الوقفة الإحتجاجية التي أقامتها مبادرة ثورة المرأة السودانية أمام مبنى وزارة العدل يوم الإثنين الموافق 11/1/2021 #itsnotokay #نحنا_معاكي pic.twitter.com/wqdBkaLWBI
— Sudanese Women Revolution (@sudanese_WR) January 11, 2021
— Sudanese Women Revolution (@sudanese_WR) January 11, 2021
"انا شايفك" ؟؟!!!!؟#نحنا_معاكي #itsnotokay
— Samah (@tweetyshadeed) January 3, 2021
Here is a example of how misogynists think its normal to blame the victims!!! AND SAY IT OUT LOUD!!!!!! pic.twitter.com/MCddn9Hu4O
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