- Opinion
Un mois et demi après l’apparition des premiers cas de coronavirus dans le Nord de l’Italie, la machine européenne a tardé à réagir. Impuissante face à la gestion de la crise sanitaire, l’UE s’est concentrée à faire ce qu’elle fait de mieux : protéger son marché. Le 9 avril, un accord de 540 milliards d’euros a été trouvé entre les membres de l’Eurogroupe. Derrière ce chiffre exorbitant se cache encore une fois les stigmates d’une fracture Nord/Sud et les dikats d’une Europe néo-libérale.